dimanche 20 novembre 2011

Venga Boys.

 Voilà, Mon 1 est devenu un 2.. Mon 9 un 0. Je n'ai pas pu en profiter de ce jour, de celui d'avant, ni des autres qui viendront encore.
Je me noie et je me gratte parce que je stresse. Encore et encore. Pas une chance que j'en sorte indemne... Trop d'activités, trop de choses à faire... Trop de choses et trop peu de temps. Où sont les journées dont j'avais rêvé, ces journées de 72 h, sans fatigue, sans ras-le-bol, sans faim... Ces journées de travail acharné, ces journées de Bibliothèque sans maux de tête et de pensées volages.
Des mots encore devant mes yeux, trop de travail trop peu de temps, trop d'éspérances sans lendemain, trop de pression sur mes épaules. Je me sens comme Atlas.

lundi 12 septembre 2011

Misery Business

Hier soir, j'ai bien failli accepter un boulot de masseuse privée à domicile, payé 30 euros/heure.

Pourquoi j'ai refusé ?

                       Parce que j'ai parlé avec une masseuse qui m'a clairement dit qu'il fallait 1 ) Que se soit sensuel et que cela fasse plaisir au client 2 ) Que ces clients voulaient parfois aller plus loin et que cela ne la dérangeait pas. Mais que bien sur on est pas obligé. Elle a ajouté qu'ils donnaient un plus dans ce cas. 3) La dame voulait me faire passer un test, je devais faire un faux/ vrai massage en parlant d'abord au client ce que je fais en termes de massages et en lui demandant ensuite ce qu'il voulait lui....


Je ne veux pas dire mais je trouvais cela plutôt louche.

dimanche 31 juillet 2011

Les poissons changent de direction avec le froid.

 Je suis une boule de doutes et de réflexion. Je donnerai tant pour savoir où je vais, pour être certaine ne pas prendre la mauvaise direction à chaque décision que je prends. Je ne sais pas pourquoi je ne peux pas cesser de douter de ce que je fais. On me dit fonceuse et je me sens trainarde, je me sens vidée de mon  énergie et de mon bien-être. Peut-être est-ce le temps ou mon absence totale de patience. Mon perpétuel besoin d'être celle qui dirige, celle qui séduit, celle qui ne perd jamais la face, qui tient bon et qui se bat. Et quand je pleure parfois, quand je me morfonds, je me sens coupable et les autres me rendent coupable aussi.. Disent que cela ne sert à rien. On ne se débarasse pas de tout ce qui nous hante. La preuve, je n'ai toujours pas fini de me battre et parfois cela me rassure d'avoir des choses à régler. N'être pas satisfaite me désespère, me pousse plus loin pour me désespérer plus encore par la suite. L'impression d'être dans un train sans frein vers la recherche sans fin d'une perfection qui se veut imparfaite.
Je voudrais continuer d'écrire les choses comme elles me viennent parce que ces mots viennent de couler de mes doigts, de mes lèvres et de mon esprit sans que je le pense. Je dois aller dire bonjour aux invités.
Je voudrais mourir de fatigue à force d'avoir tenté d'être meilleure encore, plus intelligente, plus belle, plus sage, plus patiente, plus fine, plus fine, plus sportive, plus drôle, plus séduisante...
Je suis une vraie humaine, une de celle qui veut toujours plus.

jeudi 30 juin 2011

Un "tiens" vaut mieux que deux " tu l'auras"

 J'ai envie d'écrire que je vais faire des cookies. Je suis chez Simon et c'est cool.  Je travaille bientôt mais je ne sais déja plus ce que je dois faire. J'ai envie de partir à la mer. Le sms est la preuve qu'on s'interesse à nous ou pas. Et, il faut dire que le résultat de cette étude appliquée à deux hommes est plutôt alarmante.

dimanche 26 juin 2011

17 ^^

Tuez-moi. Je suis une cougar !

mercredi 22 juin 2011

From Sweden with Love.

 Hier soir, comme un sentiment d'éternité et de toute puissance.
 Le sentiment d'être vraiment à sa place. De faire exactement ce pourquoi l'on est fait.
 Tout cela sur un fond musical, sur un fond amical.
 Je voudrais pouvoir faire cela tous les jours, toutes les nuits jusqu'à la fin des temps.


Faire ça et ensuite, manger des krisprolls.

mardi 14 juin 2011

Everyone I know is waiting for something.

Cela fait longtemps que je n'ai pas écrit. J'ai tenté plusieurs fois mais je ne savais pas quoi écrire. c'est bien le problème avec moi : je ne sais jamais quoi écrire. j'ai si souvent le sentiment que les mots s'échappent de mes lèvres avant que j'ai pu les faire transiter dans les doigts. Mon esprit est une montagne de mots encore non-dits, de pensées et d'idées que je ne parviens à rendre crédible à mes yeux. Je suis une éternelle insatisfaite des mots.
Je devrais me taire pour redécouvrir leur valeur. C'est parce que je parle trop pour ne rien dire. Et que quand je parle pour dire des choses importantes, on croit encore que c'est du blabla.
Je commence mais je ne finis jamais parce que je n'ai pas de respect pour les phrases qui se suivent quand c'est moi qui les ai inventées..
Un jour, je reposerai ma bouche et mon cerveau... Quand je serai 6 ou peut-être 7 pieds sous terre.

jeudi 26 mai 2011

Jazz actuel. Conceptuellement louche.

lundi 16 mai 2011

Je l'aimais- Anna Gavalda.

 J'ai fini de lire ce bouquin. Et Je me suis sentie brusquée et éreintée, épuisée et déchirée quand j'ai fini les derniers mots.. Une histoire d'amour encore. Une de celles qui est si belle et qui finit si mal. De celles qui nous blessent même quand on n'est amoureux de personne.
Je n'ai pas envie de me sentir comme ça, de sentir les larmes au bord de mes yeux, de sentir mon coeur s'ébattre au bord de ma poitrine.
Et pourtant.

J'ai un peu de mal à comprendre ce que l'amour nous fait de bien. J'ai l'impression que l'amour ne m'a fait que du mal, pour le moment. J'allais excepter la première fois où j'ai vraiment été amoureuse mais quand je repense à toute la douleur qui a suivi tout cet amour. Quand je nous écoute, Jean-Guilhem et moi, parler de ce temps de notre amour et de notre désespoir. De la manière dont on s'est déchiré l'un l'autre. S'être aimés si peu de temps et en être tout de même encore tellement boulversés et blessés des années après, je me dis que c'est la plus belle des bétises qui soit. Une bétise qui laisse une sorte de trace éternelle au fond de l'âme.

Quand j'écris là tout de suite, j'ai le sentiment d'avoir 65 ans, d'avoir eu tant de sentiments et d'émotions déja, d'être usée jusqu'à la corde; alors que ce n'est pas le cas. J'ai encore un millard de choses à donner. Une infinité d'amour, d'espoir et de tout ce qu'on voudra bien attendre de moi.
En vérité, je suis si jeune encore. En vérité, j'a peur de n'avoir pas la force de donner autant que je le voudrais. De trop attendre l'étincelle.
Cette étincelle qui est toujours présente quand j'entends sa voix et quand je pense à lui, ce Jean-Guilhem de mon adolescence mais qui est aussi dans ce feu qui m'a confusé de l'intérieur alors que je me démenais avec David..
Tout ça, ce n'est toujours l'histoire que de trois ou quatre mois... Cela semble si dérisoire comparé aux années qu'il reste encore et pourtant, même une journée peut blesser comme une décennie; ce n'est qu'une question d'espoir et d'engagement. Ce n'est qu'une histoire de foi en ce que l'on vit, de la manière dont on le vit.


J'aime et je déteste l'amour parce que c'est la plus belle et la plus terrible des choses : Comment cela peut-il à la fois nous combler de joie et nous détruire si vite et avec tant d'efficacité. L'amour c'est ce poème .. celui de Louise Labé:


Je vis, je meurs; je me brûle et me noie;
J'ai chaud extrême en endurant froidure:
La vie m'est trop molle et trop dure.
J'ai grands ennuis entremêlés de joie.

Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j'endure;
Mon bien s'en va, et à jamais il dure;
Tout en un coup je sêche et je verdoie.

Ainsi Amour inconstamment me mène;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.

Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.


C'est comme tu dis, le sexe enlève une dimension à l'amour.. à l'amour en tant qu'émotion brute, en tant que concept.. Nos amours lycéens avaient beau être éphémères et changeants, ils étaient naïveté, ils étaient pureté et sentiments, seulement sentiments. Je n'ai pas encore compris comment lier les deux pour créer ce nouvel amour, mélange étrange de coeur et de corps.. J'ai l'impression encore que ça ne se marrie pas correctement, qu'il y a quelque chose de faux, comme si on n'était pas en mesure d'aimer et de désirer une même personne. Comme si l'amour rendait le désir tellement important qu'il en devient difficile... Je n'en reviens pas de n'avoir pas réussi à aimer vraiment et à désirer aussi. La seule fois où je l'ai touché du doigt, avec D, cela n'a été qu'un bref et cuisant échec.
Déja que normalement... Je trouve que le désir à quelque chose d'extraterrestre alors si en plus, il faut mélanger cela à un sentiment purement humain, chimique et que sais-je encore...


Baaah, j'ai lu un livre qui m'a boulversé, une livre pour les femmes et par pour les filles comme moi. Par pour les bouts de femmes. Il n'empèche que cet ouvrage m'a retourné les entrailles et que je ne sais pas trop pourquoi. Je suis une peureuse.. Mais ce n'est pas si grave parce qu'avoir peur, c'est humain.

jeudi 12 mai 2011

Orangerie


- Je viens de me dire que je ferai peut-être une chouette chroniqueuse à la Carrie Bradshow.
Je devrais essayer ça pourrait être drôle -

Lime.

Caramel Chew Chew... Bah, ils ont déja fait mieux.
  Cookie Dough reste imbattue jusqu'à ce jour.
 Il a préféré annuler, enfin reporter..
Du coup, je me suis achetée de la glace..
Dans le genre comportement compulsif, on ne fait pas mieux.
La nourriture vous permet-elle de combler un manque ou une frustration ?
Yes, Captain !
Tant pis, j'ai pris mon pied en mangeant cette glace alors le reste, quelle importance ?
J'ai fait 3 heures de danse aujourd'hui en plus, je peux donc me permettre une petite délicatesse sans m'en vouloir. D'ailleurs, je ne m'en veux plus du tout de manger quand j'ai envie.
Il parait que la privation ce n'est pas bon pour le corps et encore moins pour l'esprit. 
Quand on y réfléchit : Religion du Non, Société du Oui mais non. Il ne faut tout de même pas exagérer. Nous ne sommes pas des objets inanimés. Nous avons tous des désirs, des envies en plus des règles que nous suivons parce qu'elles nous sont imposées par la société ou par nous-même.
Un peu d'air sur terre comme dirait Lacoste.
Take a breath Lady and on the road again !
J'avais décidé de lui parler mais le blabla... ça nous embrouille toujours un petit peu alors. Je dis non.
Ahah, moi j'aime que les choses soient définies. Je ris que la question se pose, c'est un truc de garçon de ne pas définir les relations. Toutes les filles que je connais sauf toi et moi ne se posent pas cette question. Il y a soit quelque chose, soit il n'y a rien. Mais quand elles veulent être en couple, elles n'acceptent rien d'autres et quand elles ne veulent pas l'être, tout le monde est au courant aussi.
Pourtant, nous... On ne se pose encore la question. Définir ou ne pas définir... On se comporte comme un couple mais comme on n'a pas décidé ce qu'on était, on est rien du tout.
Ca sonne un peu comme de la peur.. ca sonne un peu comme : Je ne sais pas du tout ce que je veux, ce que je t'attends, si je suis capable de tenir en couple... j'ai vraiment peur de faire une grosse connerie qui ficherait tout en l'air. DONC, on ne définit rien. On n'a pas besoin de cela quand on est grand.
Vouloir quelque chose de défini, c'est un truc de lycéen..
Je me pose la question, chérie, et en vérité même si on ne décide pas de définir une relation c'est toujours parce que :
1) On a peur de ne pas assurer
2) On a peur de ne pas assumer
3) On ne veut surtout pas avoir à assumer avec lui

Le 3) c'est un peu les  Thomas beau dans le noir et autres demi mesures. Plutot que de dire, non mais il est moche. On dit : Heu...  Il est sympa, il a un truc ou dans le noir, ça passe vraiment.
Et le mieux : j'avais trop bu !

Et  malgré le fait qu'on ne définisse pas.. la relation qu'on entretient avec un garçon a tout de même tendance à mener à quelque chose en fonction de ce qu'on veut au fond..
Par exemple, le mec avec qui on décide de coucher et c'est tout... Beh, la question ne se posera jamais  :Pas de tendresse en plus,  pas de " Tu me manques un petit peu quand même" et autres, mais par contre des blagues grivoises, des " j'ai envie de te toi", des " je voudrais te croquer" et autres délicieusetées.
On oriente toujours une relation même celles qui ne sont pas clairement définies vont mener quelque part ( dans la mesure où quelque part peut vouloir dire dans un mur ).

Alors du coup, mon problème avec R., c'est que je n'ai pas envie de définir la relation en sachant que je ne supporte absolument pas de ne pas savoir clairement où je vais. Et je ne veux pas de discussion "définition" parce que 1 ) j'ai peur de ne pas assurer et 2) j'ai peur de ne pas assurer.
Bon il y a le 4 ) Je ne sais pas si il me plait vraiment ou si j'ai juste envie d'être avec quelqu'un.
Dans ce cas, est-ce que ça vaut vraiment le coup de définir la relation ou pas ?
J'ai déja pris un risque en déclarant qu'il faut goûter avant de dire qu'on n'aime pas. J'aime beaucoup les relations mais lui, bien qu'il ne me déplaise pas.. Il ne m'attire pas tant que cela non plus. Il n'y pas de coup de coeur.

[ Et coup de coeur ne veut pas forcément dire : attirance physique qui aboutie sur une relation sexuelle prématurée. Faux ! ... Enfin, ça peut vouloir dire ça. Mais si c'est le cas, je ne le dis pas de cette manière ]

Bref,  Définir ou ne pas définir ?
Manger de la glace : Bien ou mauvais pour combler la frustration ?
R : Envie d'être avec lui ou juste d'être avec quelqu'un ?


Il faudrait que tu me donnes ton avis sur lui. Mais c'est difficile parce qu'il faudrait que je m'affiche avec lui, ce qui est impossible à cause du 2).  Baah, je prendrais une photo.



Ah au fait, j'ai croisé N., Il n'est pas gay, je lui ai demandé. Par contre, il ne s'est pas du tout offusqué de la question. Il a demandé pourquoi... Alors je lui ai dit qu'un garçon qui semblait parfait ne pouvait pas être hétéro. Il a ri et ses chevilles ont enflés. Alors, je lui ai demandé si c'était un connard et il a répondu qu'il ne répondrait pas : question d'intégrité parait-il.  Bref, il ne veut toujours pas me donner son numéro.. Juste parce que je lui ai rappelé qu'il avait refusé pour m'énerver. ( Il avait oublié : Mon honneteté me tuera un jour )
Ah hééé , tu as raison ce garçon a vraiment quelque chose ( pas dans le sens, il est moche ), il est drôle et interessant. Ce qui est surement expliquable par le fait qu'il ne dit pas grand chose de lui.  c'est certain !

lundi 9 mai 2011

>Car l'amour, c'est pas ce que tu crois. Je suis toujours un peu amoureux de moi !

Mince, je suis une idiote par moments. Je lui ai dit de ces choses ! Je lui ai dit la vérité.
En vérité, je suis effrayée. Voilà tout.
D. m'a bousillé et je ne m'en étais pas rendue compte avant aujourd'hui.  Enfin, avant d'avouer que j'avais peur en tout cas.
Confessions sur l'oreiller... Quelle connerie !
J'avais vraiment eu envie de croire que tout était possible avec D. à l'époque et finalement, même en ayant conscience que je m'étais épuisé dans cette "relation"...  Je me suis éreintée à un point inquiétant. La disparation de tout désir par exemple, la lassitude quant aux hommes, une conscience diffuse de leur existence. Je n'avais même pas envie en fait. Ou, je ne voulais plus avoir envie. Parce que c'est bien moins fatiguant de n'avoir pas à s'engager, à participer, à donner de soi. 
Ma bulle était cicatrisante, protectrice.
Et finalement, bien que je n'ai pas l'étincelle.. Je suis contente de le voir et contente de parler avec lui. Et il me manque par moments, j'apprécie réellement les moments que nous passons tous les deux, même si je préfère ne pas assumer que je puisse prendre gout à toute cette mascarade.
D'ailleurs, mon sale Karma entre déja en action. [ Normalement, le Karma, c'est pas sensé être les forces de l'univers qui s'acharne sur tout pour te rendre la monnaie de ta pièce ? Insupportable, je n'ai pas l'impression d'avoir fait du mal à qui que se soit. =/ ]
Non, je ne vais pas parler du fait qu'il ne sera certainement plus à Strasbourg l'an prochain... Ca donne l'impression que cela m'importe alors que non.

Aujourd'hui, je voudrais redevenir une Samantha Jones.

vendredi 6 mai 2011

The Way.

J'avais décidé de supprimer mon blog et finalement... Je l'ai restauré. Parce qu'il me manquait.
Aujourd'hui, je suis allée m'acheter de nouvelles chaussures avec la petite fourmi.
C'était drôle. Ca l'est toujours avec elle, Je l'aime !
Je suis allée courir, aussi, avec petit F. et c'était drôle de le voir saluer la statue près du Conseil de l'Europe comme je le ferais moi. Drôle de voir son colloc A. se servir des céréales après avec dit aurevoir à une fille qui s'appelle comme moi sauf avec un a en plus, à la fin.
J'ai du mal à me rendre compte que je suis réellement en vacances... Jusqu'aux résultats et à la certitude que je ne passe pas aux rattrapages.
Je me suis fait promettre un compliment et inviter pour un week-end d'animation.
J'attends de voir, je me tâte. Je ne ressens encore rien quand il m'embrasse. Peut-être cela va-t-il changer, ou peut-être pas.  Peut-être ai-je vraiment besoin d'avoir un coup de coeur pour ressentir quelque chose aux contacts physiques. Je suis outrée de la facilité avec laquelle je parviens à accepter de laisser passer le temps et de voir si les choses évoluent. Dégoutée aussi.
Il faut qu'on règle la question des vacances avec les filles.. Parce qu'on ne s'en sortira pas indemne sinon. Il faut se dire les choses.
Je vais retourner à mon livre.
 Thalia n'aurait pas du revenir, elle ne sert à rien dans cette histoire.
Je ne l'aime pas, elle est trop spectaculaire..


J'ai hâte que ma chérie soit aussi libre que moi, parce qu'elle a au moins un milliard de choses à me raconter, comme par exemple pourquoi elle traine avec S. en ce moment... J'ai moi aussi des informations pour elle.. si elle est désireuse d'apprendre ce que je sais.
Olivier a tenté de reprendre contact avec moi, mais j'ai refusé. Je suis fière et aussi un peu frustrée parce que quand même Olivier, c'est Olivier !

Je me suis acheté de nouvelles chaussures et j'ai bien envie que quelqu'un me serre fort dans ses bras.
Je crois que c'est bien parce que j'ai cette envie là... Que j'accepte facilement l'idée d'être dans les bras de quelqu'un pour qui il n'y a encore rien d'autre que de la sympathie.
C'est étrange que l'on puisse passer au dessus de l'attirance parfois. Je ne pensais pas..

lundi 18 avril 2011

Spare my life.

J'ai capturé cet instant d'éternité. J'ai entendu les oiseaux s'ébattre à l'exterieur, leurs chants heureux. J'ai senti l'air frais de ce début de soirée contre mon visage. Et ensuite, J'ai senti le vide.
Le vide de l'espérance qui s'accompagne de la solitude. Parce qu'on espère bien plus lorsque l'on est seul, non ?
J'ai écrit au BG et il a répondu. Mais je n'aurais pas du, d'ailleurs,  je ne le ferai plus.
En vérité, j'ai peur de ne plus savoir comment plaire à un homme, comment l'accrocher et le faire suivre le chemin que j'ai décidé qu'il suivrait. J'ai comme un malaise au fond de l'estomac, qui me dit que j'ai perdu ce que j'avais de Merteuil au fond du coeur.
J'ai l'impression d'être devenue gentille, seulement gentille et sincère. J'ai l'impression de n'avoir plus rien de charmant ou de mysterieux, plus rien qui soit " Rock".
Jouer n'est plus une philosophie, un plaisir mais un stratagème sans interet, peut-être même sans effet.
Je me sens comme ta mère te trouve lorsque tu es brune, ma chérie. 
Il a beau être BG, j'aimerai bien lui plaire et même plus que cela. J'aimerai le rendre fou, de moi, de tout. Mais peut-être que d'y penser, je ruine déja le peu de chances que j'ai... Qui sait.

jeudi 31 mars 2011


I'm a lonesome Cowboy.

lundi 28 mars 2011

Islandic Mind.

J'ai ri. un petit peu. pas d'outrances. Jamais.
J'ai ri interieurement parce que j'ai lu quelques mots sur mon téléphone.  Et, je dois avouer que c'est toujours la même chose. J'en suis lasse.
Je suis lasse qu'on me dise que j'ai trop de principes, que je ne profite pas assez, que je suis jeune et bla et bla et bla. Mais d'où vient donc cette idée qu'il est necessaire de profiter un maximum lorsque l'on est jeune ?
Est-ce que le fait d'être jeune résonne comme une preuve de bétise, d'inconscience et de chaos ?
Est-ce que parce qu'on est à la fac et qu'on a 19 ou 20 ans, cela veut dire que l'on doit tout faire, tout voir, tout essayer sans jamais se choquer de rien ? Parce que quand on est jeune, il faut profiter, il faut s'amuser.

Mais alors ouiii, Buvons jusqu'à la syrose à 25 ans, fumons jusqu'au cancer des poumons à 30 ans, droguons jusqu'à nous griller les neurones 6 mois plus tard et surtout, oui surtout, baisons comme des sauvages, comme des bêtes, tout le temps, avec n'importe qui, dès qu'on en a envie, jusqu'à chopper je-ne-sais-quelle saloperie...
 Tout cela pour quoi ? Pour être sûr d'avoir tout essayer avant de rentrer dans le monde des adultes. Ah oui, parce que c'est si ennuyeux d'être un adulte, qu'on est obligé de respecter des règles et d'entrer dans une sorte de moule, parce qu'on a peur de manquer quelque chose ?
Alors Hop... Désinhibez-vous jeunes que vous êtes.

Et attention surtout, ne pas vouloir agir de la sorte c'est quoi ?
C'est avoir une mentalité de grand-mère. Mais Ouai !
Ca ne refroidit personne de penser à tout ce qu'on fait de dangereux pour nous, pour notre esprit, pour notre corps... Des choses que nos parents ou nos grand-parents n'auraient jamais fait.. Et ne me dites pas qu'ils sont vieux et qu'ils ne comprennent pas PITIE ! Ils ont été jeunes aussi, dans une autre temps peut-être mais la manière de raisonner qu'ont les personnes de notre age n'a pas changé entre eux et nous...
La seule différence est qu'on pousse le bouchon toujours plus loin... Parce qu'on veut parler de tout sans gène, parce qu'on veut tout essayer, parce que c'est en vogue et qu'il faut ressembler à l'autre jeune pour être accepté.
Oui, depuis toujours, il existe des personnes qui ont fait des abus de cela mais pas à cette échelle... Combien de gamins de 15 ans  ont déja fumé, baisé et pris une cuite ? Combien à 17 ans sont des consommateurs réguliers de drogues ?

Grâce à des comportements dits dangereux, les femmes risquent désormais aussi les maladies cardio-vasculaires, alors qu'auparavant seuls les hommes en étaient victimes. Et pourquoi ? Parce que les femmes ont adopté ces comportements à risques ( l'alcool et la cigarette ).
Et qu'on ne me retorque pas qu'on doit tous mourir un jour.. Parce que ça aussi c'est une réflexion stupide typique de jeunes.

ON DOIT TOUS MOURIR UN JOUR.
Est-ce que pour autant le plus tôt sera le mieux ?
Et de la pire des façons possibles, de la plus douloureuse aussi ?

Je ne sais pas pour vous, mais je tiens quand même un minimum à ma vie.
Sérieux, des calculs aux reins à 20 ans ^^ dus à l'encrassement
Des problèmes de foie à cause de la consommation d'alcool.
Ne parlons pas des effets de la drogue.


Alors oui.. Bonne idée.
Faisons cela, puisque c'est dans l'air du temps.
Faites-le si ça vous amuse. Mais, je vous en supplie, ne me dites pas que je suis une grand-mère parce que je décide de ne pas agir de la même façon.
J'ai arreté de boire de l'alcool, je ne fume pas et jamais je ne me droguerai.
En plus, j'ai une alimentation saine et j'essaie d'avoir des relations sérieuses.
Et cerise sur le gateau, je suis croyante, je fais le carême et il m'arrive même d'aller à l'église.

Je ne me suis pas trompée de siècle, je le promets.
Je suis heureuse dans ma vie pourtant.
Je peux sortir sans boire d'alcool, faire une soirée avec des amis sans fumer ou me droguer, je peux rencontrer quelqu'un sans coucher avec lui. J'ai le droit d'avoir des principes et d'avoir une vie sociale.
J'ai droit de vouloir que les choses aient du sens.
Parce que quand on regarde autour de soi, qu'est ce qui en a encore aujourd'hui du sens ?
Les gens vivent pour eux seuls, ils sont égoistes et égocentriques. Ils cherchent à profiter des autres dès qu'ils le peuvent... C'est la crise, la vie, la société que sais-je.
Et nous, nous nous fichons de tout parce qu'on ne veut pas penser à tout ce qui se passer autour de nous, parce que c'est mieux de profiter sans réfléchir aux conséquences, à la gueule de bois du lendemain matin, aux souvenirs flous, aux rencontres hasardeuses et aux expériences qui vont avec, aux effets que cela aura sur nous dans 5, 10, 15 ou 20 ans.
Comment peut-on être être plus informés qu'aujourd'hui sur les risques d'un mode de vie comme celui des jeunes et en même temps faire preuve de tant d'inconscience ?
ET non, je ne veux pas entendre.. Vivre c'est dangereux, tu peux mourir à tous les coins de rues...
Bien sur que oui, mais si c'est le cas, pour prendre des risques supplémentaires et complétement inutiles ?

Merde, dans ma vie, il y a les cours, la danse, le chant et mes amis.
Tout ceci suffit largement.
Le tout c'est de parvenir  à se satisfaire de ce que l'on a,d'être heureux et de pouvoir se regarder dans le miroir sans repenser aux choses pas toujours claires qu'on a faites...
Des erreurs, on en fait tous... C'est la manière dont on apprend de celles-ci qui compte réellement.


Maman dit toujours que la vie est comme une bougie.
Tu as deux choix:  tu peux l'entretenir et la soigner en regardant sa flamme danser doucement.
Ou bien, tu peux la flamber par les deux côtés et regarder sa taille diminuer si rapidement que tu n'as pas le temps de profiter de ce qui est vraiment essentiel, important, ce qui a vraiment du sens.
Ce n'est pas dans la précipitation et la passion qu'on ressent vraiment. On a beau dire que tout est bien plus fort... mais tout n'en est plus qu'éphémère, c'est un concentré d'émotions, de sensations dont il ne reste qu'un vague souvenir par la suite...

Je me fiche de la manière dont les autres brûlent leur bougie mais je demande qu'on respecte la douce allure de ma flamme qui danse. Je ne veux pas d'un briquet merci.

vendredi 25 mars 2011

Need to be Restless.

Breathless. Après l'épique marathon qui se court à l'interieur de ma tête, qui se joue dans mon corps. Là donc est la dernière ligne droite. Les journées sont courtes et emplie d'un trop-plein. Je n'ai pas senti le sang s'échapper de mes veines et pourtant il s'en est allé. Et j'ai repris mon souffle.
Le sommeil, le sommeil et la fatigue incessante, infatiguable, infinie. Et le désir. Désir du toujours plus, du toujours plus loin. 40 heures est le temps qu'il me faudrait dans une journée pour apprendre à prendre le temps, pour avoir le temps.
Et Cissone. Piqué, tourné et déboulé.
A la recherche du son, de la perfection, de l'Harmonie sans failles. Celle qui s'alliera aux pas, aux corps pour créer l'infini. La tête est pleine, d'idées, de courbes et de mouvements.. La tête imagine et le corps s'élance, il tente encore et encore de repousser ses propres limites et il souffre de n'y parvenir qu'au prix d'efforts insupportables. Le corps est un masochiste qui demande qu'on le plie, qu'on le tourne et le retourne. Il demande qu'on le tire, qu'on le torde et qu'on le délasse, puis qu'il s'enlace, qu'il s'en lasse.
Le son change encore, la mélodie n'en est que plus douce et le corps ne reconnait pas encore le Graal.
Grand Ecart à gauche et puis à droite. Grand plié et échec de souplesse arrière.
Ting Ting ssss. Le paradis ?  Non.

Toothpaste Kisses. Macabees. ( Le paradis trop lent ? Coeur de coeur de la minute.)
Need a Blues.
La tête est amoureuse d'un baiser dentifricé. Le corps se tâte encore.
Deux semaines de cârème. On s'y habitue quelque peu.

mercredi 16 mars 2011

Hey, don't you know ?

Que aurait cru que le carême était si difficile !
 Mais je promets que si je parviens à tenir mes objectifs , je fais la fête !
Sérieux, ça fait 4 jours et je suis déja en train de souffrir comme si j'allais mourir d'une maladie très grave. Non, mais sérieux, on dit que c'est toujours dur au début et qu'on finit par s'y habituer. J'espère bien parce que s'il faut que je me force à ne pas manger de cochonneries, à travailler tous les jours, à ranger ma chambre et à être économe pendant 5 semaines et demi sans que l'habitude ne me vienne... Je crois que je peux commander tout de suite mon cercueil en bois de rose ou une urne en forme de Matriochka.
Que Dieu bénisse les fous qui l'aime.

dimanche 13 mars 2011

40 Jours.
Amen.

dimanche 20 février 2011

Merci.
Je pense que tu sais ce que cela représente pour moi.
Je rêve de devenir Natalie Portman.

samedi 19 février 2011

Broken Strings.

Je n'ai pas ressenti cela depuis un très long moment. Il est vrai que perdre quelqu'un que l'on aime, peu importe qui, n'est pas une chose facile et j'avoue détester parler de moi, de tout cela parce qu'il s'agit ici de faiblesse à mes yeux.
Je crois que j'ai besoin de faire le point sur tout ce qui s'est passé, de me poser pour y réfléchir. J'ai la désagréable impression de ne faire que cela, réfléchir.
J'ai rencontré un gars en septembre, un certain David, un petit mètre soixante-dix, bruns, de petits yeux, un latino, tout en charme, en soleil, en bavardages et en illusion.
Je suis tombée amoureuse de ce gars-là. Oui, et ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas ressenti cela. Depuis la terminale pour dire la vérité, cela n'était pas arrivé depuis Antoine oui. Alors bien sur, j'ai eu des coups de coeur : un pour Jean-Guilhem, un autre pour Jules et pour Antonin, mais rien de comparable.
C'était ce genre de sensations qui vous transportent. Mais, les choses n'étaient pas comme au lycée parce qu'on tombait si vite amoureux à ce moment-là. En une semaine, c'était affaire faite. J'ai mis un mois entier à comprendre, à ressentir et à avoir envie de le lui dire vraiment. J'avais alors même, il faut le dire, besoin de le lui dire.
Tout ceci a duré trois courts mois. Et autant dire tout de suite, que cela ne ressemble en rien à l'histoire rose et naïve que l'on peut se représenter, non... J'ai passé trois mois à me battre pour gagner son attention , son affection et son amour alors que je n'avais que son amitié et son respect. Et c'est toujours le cas aujourd'hui.
Pas une seule minute, il n'a ressenti d'amour pour moi mais il a continué à entretenir une relation avec moi, une relation que j'ai accepté selon ses termes, ses conditions sans rechigner vraiment. Cette relation était vouée à l'échec et j'aurais du le savoir dès le départ, puisque les choses se sont arretées une fois, deux fois pour finalement prendre fin une ultime fois. Il n'a pas été le copain idéal, il a beau être drôle, charmeur, intelligent et embrasser incroyablement bien, il n'en restait pas moins distant, indifférent et irrespectueux dans sa manière de faire.
Et je me suis battue, pendant ce temps là, j'ai essayé de le lui faire comprendre par tous les moyens, j'ai tenté d'arranger les choses par tous les moyens. Je m'émerveillais d'une chose qui était de l'ordre du banal dans une relation, je reprenais confiance en tout cela au moindre effort qu'il faisait, des efforts qui en vérité n'en étaient pas vraiment. Et puis au fil du temps, j'ai fini par comprendre ce que tout le monde me disait depuis le début, que tout ceci n'en valait pas la peine, que je me fatiguais et me blessais pour quelque chose qui n'en valait pas la peine. J'avais déja connu des amours à sens unique mais des relations à sens unique, c'était une grande première pour moi.
Le problème avec ce genre de relation, c'est que plus l'autre fuit, plus on s'accroche à lui pour tenter de le retenir. Et quand, assis sur un banc devant une église, je lui ai dit que je préférais que l'on arrete les frais et que l'on devienne amis, je le pensais vraiment. Et je me suis sentie soulagée d'avoir pris cette décision que je ne regrette toujours pas aujourd'hui. Mais, j'ai vécu trois mois de relation douloureuse et peu gratifiante pour lui, avec lui. J'ai donné tout ce que je pouvais donner et pris un risque énorme en me lançant dans cette aventure, que je sentais désastreuse dès le départ. J'ai surmonté mes peurs pour tout ceci, ceci quoi ? ce rien, cette illusion de relation avec quelqu'un qui était avec moi parce qu'il pensait que je ne voulais pas être son amie et que c'était ça ou rien...
Bref, tout arreter, c'était la meilleure des décisions à prendre.
J'avoue que le jour d'après, j'ai déja commencé à le regretter, parce que je l'aimais tellement. Je me suis alors dit que peut-être il reviendrait, mais je savais que s'il le voulait vraiment, il allait devoir ramper comme jamais il ne l'avait fait et surtout comme jamais il ne l'aurait fait.
Donc, pas de retour vers une relation possible. Malheureusement pour moi, je n'ai pas tiré un trait sur lui.
Il me manquait tellement, je ressentais une douleur physique tellement c'était douloureux dans le coeur.
Et pendant un mois, j'ai tenté de faire abstraction de tout cela. J'étais en même temps occupée à tenter de guérir définitivement des troubles de comportement alimentaire. Oublier, je crois que c'est bien la pire chose au monde qu'il existe.
On passe nos journées à oublier des choses, des détails insignifiants, comme des choses énormes qu'il fallait absolument que l'on garde en tête, et tout ça, sans le vouloir. Par contre, quand il s'agit d'oublier quelque chose qui nous écorche et qui nous fait du mal... Autant demander la mousson au milieu du Sahara.

Et puis, voilà qu'elle pointe le bout de son nez, la délicate et attendue Saint-Valentin, celle qui ravit les amoureux et désespèrent les autres, ceux qui sont seuls ou qui s'en fichent. Et, lui, a pointé le bout de son nez aussi, pour parler d'amour avec des mots choisis avec grand soin pour l'occasion. Des mots d'amour qui symbolisent des sentiments, sentiments qu'il n'a pas pris la peine d'avoir à mon égard, qu'il n'a pas pu avoir à mon égard parce qu'on ne choisit pas ( je ne l'en blame pas du tout ) mais il en parle comme s'il savait. Avec charisme et humour. Pour faire la cour à une autre.
Cette autre, dont j'ai découvert l'existence à la fin de cette même semaine, c'est-à-dire hier, sans vraiment avoir envie. Elle n'est pas la bienvenue dans ma vie, dans mon processus de guérison et pourtant, elle est venue me frapper au visage avec ses petites mains de blonde. Je n'ai pas besoin d'avoir des doutes sur tout cela, pas besoin de voir ses yeux clairs le regarder comme cela, comme je le regarde moi.
Et, il n'a pas le droit de ne pas me le dire, de ne pas me prévenir, de me laisser le découvrir à mes dépends.
J'étais dévastée hier. J'ai marché sans but dans Strasbourg pendant deux heures et il n'y avait qu'elle dans ma tête, elle et lui, lui et elle. Et j'ai rêvé d'elle la nuit dernière. J'étais en colère contre ce gars.
Finalement, je me suis calmée et puis je me suis dit qu'au mieux, je ne pouvais que le souhaiter d'être heureux à lui et à elle, d'avoir plus de chance que moi. Après tout, n'est-ce-pas ce que doivent penser et dire les amis ?
Alors, je l'ai dit. Je ne l'ai pas tout à fait penser mais l'intention était là.
Mais voilà, il s'est passé tout cela. Une espèce de salade de fruit de sentiments à l'interieur de ma tête, de mon corps, une bouillie de légumes de ma vie et de mon équilibre.


Durant cette semaine, je me suis disputée avec une amie chère, qui saura que je parle d'elle. Et, cela partait d'un très bon sentiment. Je sais que je ne suis pas la fille la plus raisonnable, la plus diplomate qui soit. Mais, je suis quelqu'un de fidèle et de sincère en amitié. je suis très heureuse que cette amie ait quelqu'un qui l'aime dans sa vie, si cela lui permet de s'épanouir et de combler un trou affectif  causé par sa relation précédente, cela me convient tout à fait. Mais, au regard de tout ce qui s'est passé dans ma vie à moi, cette semaine, et par respect pour moi, qui suis son amie et qui suis une personne avec des yeux et des oreilles.. Ce n'était pas tant demandé qu'un peu de discrétion, qu'un peu de tenue en présence de ma personne et de toutes les autres qui devaient se joindre à ce repas. Je n'avais rien contre le fait qu'il vienne, il finira par faire parti du groupe s'il a envie de s'y intégrer.
Je ne voulais vraiment pas que cela fasse tant d'histoires. Et, je n'avais pas envie de parler de tout cela, j'avais juste envie d'oublier. Honnetement, mieux valait un message un peu trop franc qu'un commentaire de ma part durant le repas, que je n'aurais pas manqué de faire et qui aurait été bien plus embarassant et blessant..
Je ne suis pas parfaite ou sans failles. J'essaie de faire de mon mieux pour faire les choses bien mais parfois, ce n'est pas le cas. Je n'y peux rien.


J'en arrive maintenant à la partie la plus personnelle et la plus gênante pour moi.
Ce méli-mélo a déclenché une crise de confiance à l'interieur de ma tête. Le genre qu'on aimerait pas vivre à ma place. Je ne suis pas comme A., je ne parle pas de ma pathologie. Je suis finalement bien plus secrète que je ne le croyais par rapport à cela. Je ne suis pas au même niveau qu'elle non plus, et notre pathologie,  bien que de la même famille ne se manifeste pas de la même maniere.
Cela fait trois ans que je me bats, trois ans que j'évolue, que je tente encore et encore. Je me monte et que je redescends, que je remonte pour m'écraser plus violement encore.
Et depuis le 7 Janvier, j'ai décidé qu'il en était vraiment assez. J'ai completement arreté de provoquer mes vomissements, et j'essaie d'avoir le maximum de contrôle sur mes crises qui deviennent de plus en plus rares mais qui restent une part d'une maladie, d'une vraie pathologie, pas d'un fantasme ou d'une crise d'adolescente du : je suis troooop groosse !
Le problème, c'est que bien trop souvent les gens voient cela de cette manière, comprennent cela comme cela, ou ne le conçoivent pas du tout.
Les fois, où j'ai tenté ces dernières années, de parler de mes TCA ( troubles du comportement alimentaire ) avec des amis.. Ils n'ont pas compris et j'ai récolté des réponses comme:
<< Mais tu n'es pas grosse >>
<< Si tu te trouves trop grosse, mange un peu moins et équilibré et ça ira tout seul >>
<< Tu dois arreter ce n'est pas bien >>
ou
<< Oui, je te comprends, moi aussi je me sens trop grosse, regarde lààà, ça pend >>

Et, je ne peux blamer personne d'avoir réagi comme cela, parce que comme réagir face à une maladie qu'on ne voit pas ( comme l'anorexie qui finit par être visible ) et qui peut s'apparenter aux élucubrations des adolescentes.
Bref, tout cela pour dire que cela fait plus d'un mois que je suis sur la bonne voie mais que toutes ces histoires m'ont fragilisée dans mon rapport à moi-même, dans le regard que je porte sur moi, dans mon équilibre alimentaire. Je fais plus de 10 heures de sport par semaine, de la danse. Et je côtoie des femmes qui sont belles, fines, musclées et talentueuses et cela ne me posait aucun problème avant. Depuis deux semaines, c'est le calvaire. J'ai envie de vomir tellement, je ne suis pas comme elle. Et je serais prète à donner n'importe quoi pour ressembler à ses filles-là, pas parce que je me trouve trop grosse, ou laide ou molle ou quoi que se soit. Je me trouve plutot pas mal, la plupart du temps. Mais parce que j'ai la certitude que c'est ce qu'il faut que je devienne pour être aimée, pour être appréciée. Parce qu'au lycée, j'étais plus comme cela, que le 38 m'allait comme un gant, que j'avais des prétendants et ce genre de choses.
Maintenant, ce n'est plus le cas. Je n'ai même pas été capable de gagner l'amour d'un homme comme D.
J'ai comme le sentiment que je dois être comme ces filles pour être une bonne danseuse, que je dois être comme ces filles pour pouvoir me déplacer sans bruit et aussi disparaitre, ou alors pour briller.
Je vais dire une chose qui va horrifier mes amies mais quand j'ai vu A. samedi dernier, j'ai fait la fille choquée par ses jambes et ses bras si maigres qu'on se demande comment elle peut tenir debout mais en vérité, je l'ai trouvé belle et j'ai voulu être comme elle. J'aurais toujours voulu être une anorexique plutot qu'une boulimique, mais je suis de celles qui compensent par la nourriture quand ça ne va pas et non le contraire. De fait, la relation entre Ana et moi aurait été plutôt conflictuelle.
Et, je n'ai rien de spécial qui puisse me démarquer des autres filles, je ne suis pas si grande que cela, je n'ai pas de jolis seins ou de beaux cheveux. Je sais faire un certain nombre de choses mais c'est toujours de manière générale. Quand je fais rire les autres, c'est de moi et quand ils me trouvent intelligentes c'est parce que je sais des choses que parfois ils ne savent pas. Je fais des études de langues parce que j'aime les langues pas parce que j'ai des facilités, je chante parce que j'aime cela, pas parce que j'ai une jolie voix, je pianote parce que j'aime cela, pas parce que je suis une virtuose. Et il en est de même pour tout ce que je fais.
Je fais les choses avec passion parce que je les aime et non parce que je suis spécialement bonne dans l'un des domaines. Et il faut croire que cela ne suffit pas au reste du monde.
J'ai déja envie d'arreter de parler de cette façon parce que j'ai le sentiment de me morfondre et que je n'aime pas du tout cela. Et c'est aussi pour cela que je ne suis pas du genre à me confier tant que cela... parce que j'ai l'impression de me morfondre et de parler pour rien parce que rien n'évoluera et que de toutes façons, les reactions des autres sont toujours décevantes.


Je crois que j'ai fait un peu le tour,  et que pour une fois, j'ai fait quelque chose d'assez organisé et clair. Je ne suis pas tout à fait satisfaite parce que certaines choses ne sont pas dites ou retranscrites comme elles devraient l'être. Mais mettre des mots sur des sensations, des émotions, n'est pas une chose facile. J'ai toujours eu l'impression que cela dénature, vulgarise, banalise toutes ces choses abstraites.

vendredi 18 février 2011

Audrey S. rocks !

lundi 14 février 2011

-Unintended-

Unexpected reality. 
 I hated you. 






Tu m'as secoué les entrailles, Connard. 




Tout cela pour le plaisir du spectacle, pour faire ce que les autres ne font pas, pour une salve d'applaudissements, pour l'amour d'un texte bien écrit. Je te déteste. 
En vérité, je n'ai pas été en colère tout de suite mais dans l'heure qui a suivi. Quand tu as commencé à lire, mon coeur a fait un bon, comme à l'habitude, plus j'ai tremblé sur mes jambes parce que j'ai trouvé cela si émouvant et si beau et parce qu'en même temps, c'était drôle. Et B. a dit qu'il estimait que j'avais perdu le pari. Comme si cette nouvelle élucubration était une manière de parler de tes sentiments. Et là, la colère a germé au fond de mon ventre, quelque part, floue, hésitante puis plus forte, puis explosive. 
J'ai cru que j'en voulais à B. d'estimer avoir gagné, et ensuite j'ai compris. Ce n'était rien d'autre que la douleur et l'amertume. Je ne sais pas pourquoi j'ai continué d'avoir ce ridicule petit espoir aux tréfonds du coeur. Je ne comprends pas. 


Tout ça, ce n'était que du spectacle, un One Man Show à la M., une French Touch. Un mot pour toutes les filles qui voudraient bien voir que tu es drôle et séduisant et que tu n'as pas froid aux yeux. Bravo, maintenant elles savent toutes qui tu es, maintenant tu peux t'afficher encore et encore, et tenter de les séduire. Parce que c'est ça que tu aimes, séduire encore et encore. C'est si humiliant. J'ai eu envie de recracher mon estomac. J'ai eu envie de te dire combien c'était affreux de te voir parler d'amour, de te voir en parler si bien, avec tant d'assurance et d'humour comme si tu savais ce que c'était qu'aimer. Alors que non, alors que j'ai donné tout ce que je pouvais pour gagner ton amour, que j'en ai hurlé, pleuré et fait des crises parfois. Tout ça, pour cela ? 
Pour une vile imposture dont tu es le fier auteur. Un rasoir contre mes veines pour une relation à sens unique, pour une amitié à sens unique et pour tes mots flanquées dans mes oreilles. 
Le pire reste l'idée de ce pari. J'étais certaine que tu ne ferais rien pour moi, et lui certain qui si et il est tellement convaincu que c'était pour moi. Je n'avais pas pensé une seule seconde que tu ferais quelque chose pour toi à cette fichue Saint Valentin qui précède la Saint Claude.  Parce que oui, c'était pour toi, uniquement pour toi, pour ton propre plaisir, celui de la reconnaissance. Pour un peu plus de fierté, de confiance. Pour un peu d'orgueil dans la boite à gants. 
Et je me sens tellement idiote d'avoir seulement cru qu'il pouvait y avoir autre chose, de croire que tu es une personne admirable. Si bête d'avoir dans le coeur une pointe d'espérance. La certitude que tu peux faire tellement mieux, tellement plus. J'en ai des hauts de le coeur. 
Le pire, c'est que ton texte est bien écrit, qu'il est intelligent, drôle et étonnant. Qu'il est comme toi. Le pire c'est que je t'aime et que je ne te dirais rien. Et que je vais cesser de t'en vouloir. Sale con. 
Le pire c'est que tu es un BG, un de ceux là.. Ceux qui savent à quel moment quoi dire ou quoi faire. Ceux qui nous intriguent, qui nous énervent, qui nous font rire et qui nous blessent tellement plus que tous les autres, même plus violemment que tous ces idiots qui nous veulent pour un nuit, ou pour se prouver qu'ils ne sont pas gays, ou ceux qui s'attachent trop vite et qui nous étouffent.Je ne t'aimais pas pour cela, je t'aime pas pour cela, je ne t'aimerai jamais pour cela. Mais par contre, toi, tu me blesseras toujours, toujours à cause de cela. 
Je frissonne de colère, de douleur, de tout ce que tu veux. Mais ça, ça, tu ne peux pas le comprendre ou ? 
Tu peux compatir quand tu sauras, parce que peut-être que tu sauras, peut-être qu'un jour, tu vas m'en reparler et que je vais te lâcher cela comme un coup de revolver, dirait Cali. Et alors quoi ? 
Je serai plus honteuse encore.

dimanche 13 février 2011

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Je suis fatiguée de n'être pas capable de refermer la tombe.



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vendredi 11 février 2011

-Gordita-



Je suis une nouvelle femme.
De celles qui gardent la tête haute.
De celles qui sont fières.
Le coeur tendre, les mains tendues.
Je serai de ces femmes qui sont tolérantes.
De ces femmes, qui aiment plus qu'il ne le faudrait.
De celles qui se sacrifient par amour.
Une de ces femmes qui écoutent.
Je voudrais être de celles qui ne faiblissent que peu.
Une de celles qui sont fortes en toutes circonstances.
Une femme qui ne baisse pas les bras,
Qui trouve la force encore d'être solide pour une amie, une soeur, un amant.
Je voudrais être une de ces femmes,
Fragile et Forte à la fois.
Parce que ces femmes-là sont si belles.
Elles sont si admirables.
Souvent, elles deviennent des mères aimantes.
Je serais de ces femmes qui pleurent quand le fardeau est trop lourd à porter.
Mais qui le porte toujours avec l'espoir que ce poids ne sera vain.
De celles qui ne cessent de rêver.
De celles qui ne cesseront jamais d'aimer.
Qu seront toujours prête à donner.

Cette femme-là est une femme d'amour.



Je serai aussi malheureusement pour les chats; une herbe à chat.
Une pécheresse, une amante.
Je serai de ces femmes, célébrées pour leur charme.
De celles qui désirent et qui n'en ont pas peur.
Je serai une femme qui sait ce qu'elle veut
Et,
qui sait quoi faire pour l'obtenir.
Je serai une séductrice.
Une de celles qui aiment les hommes qui savent qu'ils ne nous méritent pas.
Une femme qui ne se laisse dicter sa conduite.
Une de ces femmes qui sait par où il faut tenir la laisse.
Je serai désinvolture.
Et je serai luxure.
Je serai l'une des femmes qui ne se laissent piéger,
l'une des femmes qui est le chat quand l'autre est la souris.
Je suis comme H.B dans Cat Woman.
Je serai MIAou.



Cette femme-ci est une prédatrice.



Mais peut-être serais-je aussi de ces femmes passionnées.
Qui ne se laissent pas impressionner.
Une de celles qui disent ce qu'elles pensent parce que justement,
elles pensent.
Une des ces femmes qui est intelligente,
 et que l'on respecte pour cela.
Je voudrais pouvoir donner des conseils judicieux, faire preuve de sagesse.
Etre comme ces femmes qui se sont battues pour une cause juste.
Parce qu'elles avaient quelque chose dans la tête.
Mais aussi dans le coeur,
 et aussi dans le ventre.
Parce que ces femmes ont du caractère, qu'elles ont la passion qui les enflamment.
Je serai de ces philantropes, de ces philosophes, psychologues et
tout ce que tu veux -logues.


Cette femme-là est Farouche.
Cette femme-là est Savante.







A partir d'aujourd'hui, peut-être de demain.
Parce qu'il y a pas que lui qui veuille devenir un meilleur homme.
Nous sommes chaque jour de meilleures femmes.
Et demain et dans une semaine, dans un an, dans 10 ans,
Je serais toutes ces femmes-là.

jeudi 10 février 2011

Always in Love with my shoes.

Ce n'est pas un journal intime.
 Je n'écris pas , juste, les choses comme elles me viennent.
 Pas tout le temps du moins.


Ce soir, je suis une herbe à chat.
J'ai de nouvelles chaussures, encore et alors ?

Ce soir, je suis une herbe à chat.
Devine-moi, dis-moi pourquoi ?


Et ensuite, torture-moi encore une fois =)
 Tu es un chat, Joues-toi de moi.
POw-Wow.

jeudi 3 février 2011

First Love [ Repackage ]

Ignoble que tu es. Ignoble bien qu'affaiblie. Tu es une trainée. Un peu plus chaque jour dans la boue. Un peu plus petite chaque jour. La réalité te fait du mal. Parce que tu vis dans un monde où il faut être coupé de la réalité. Bientot un mois. Un long mois sans toi de manière réelle. Tu n'es plus qu'une représentation, qu'un point de couleur sur une feuille comme une croix à côté d'un point d'une longue liste de choses à faire.
Bientot une autre liste parlera de toi. Une liste qui me rapprochera plus encore de la solution tant espérée, tant attendue. Parce que tu sais, maintenant je n'ai plus besoin de toi. Bien que je sois meurtrie, je n'ai plus besoin de ta protection à double tranchant. Je n'ai plus besoin d'être seule et enfermée pour me sentir bien avec moi-même. Justement, j'ai besoin de cet air du dehors qui s'infiltre dans mes poumons lorsque je cours. Cet air qui manque lorsque je pense à toi. Je soupire de soulagement de réussir à ne pas faire les mauvaise choix depuis peu. Heureuse de réussir à donner une forme agréable à la vie que tu mettais sans dessus ni dessous.
C'est drôle, tu me diras que, le fait de te parler est la meilleure des preuves que j'en ai pas fini avec toi. Pas encore. Non, c'est la vérité et tu as tout à fait raison de me le dire. Mais Rome ne s'est pas construite en un jour. C'est les choses qui prennent du temps à se construire qui sont les plus solides. Dans ce domaine dans tous les cas : parce qu'il n'y a pas de miracles médicaux, pas de cure miracle, solution à tous nos problèmes. Il n'y a que l'espérance et la patience, il n'y a que la souffrance et la persévérance, il n'y a que la force mélée à la faiblesse. On ne tend pas les mains aux ciels en priant pour que D nous lance un mode d'emploi. Les choses ne fonctionnent pas comme cela.


Bientot. Bientot. =)

mardi 1 février 2011

C. voit clair en moi. Je ne m'en cache pas.
Je pense à lui.

samedi 22 janvier 2011

Guess what ..

De tout ce temps est né un autre reflet de toi, un reflet vu par moi, par mon crayon. Une heure et demi durant, j'ai tenté de te paufiner, de te parfaire pour que tu sois aussi vrai que nature. Malheureusement, il ne t'égale pas, ou bien, il faut le dire vite, très vite. De ce croquis sont nées des larmes et l'absence, le manque.
Le rire a nourri mes larmes et ce sentiment de vide que le temps refuse d'effacer. Ce chemin est comme le plus aride des déserts durant la saison sèche : éprouvant, lacérant, brûlant.
Cuisant échec, Volonté éteinte.

vendredi 21 janvier 2011

- I don't Believe You -

I don't mind, I don't mind at all
It's like you're the swing and I'm the kid that falls
It's like the way we fight, the times I've cried
We come to blows and every night
The passions's there, so it's got be right, right ?

No,I don't believe you
When you say don't come around here no more
I won't remind you
You said we wouldn't be apart

No, I don't believe you
When you said you don't need me anymore
So don't pretend to
Not love me at all 

I don't mind it, still don't mind at all
It's like one of those bad dream when you can't wake up
Looks like you've given up, you've had enough
But I want more, no, I won't stop
'Cause I just know you'll come aroud, right ?

No, I don't believe you
When you said don't come aroud here no more
I won't remind
You said we wouldn't be apart

No, I don't believe you
When you say you don't need me anymore
So don't pretend to
Not love me at all

Just don't stand there and watch me fall
'Cause I, 'cause I still don't mind at all


It's like the way we fight, the times I've cried
We come to blows and every night
The passion's there
So it's got to be right, right ?

-PINK-

Ils nous ont menti. Les choses n'étaient pas aussi simples qu'il n'y paraissait. Il ne suffisait de dire à l'autre que tout était fini pour que tout s'efface, pour qu'on crée une amitié. Ils ne mentaient en disant qu'il est plus facile de franchir le pont entre l'amitié et l'amour qu'entre l'amour et l'amitié.
Ils nous ont menti quand ils ont essayé de nous faire croire que tout s'efface quand tout se grave.
Ils nous menti quand ils nous ont dit que les regards ne feraient plus fondre, que les betises ne nous feraient plus rire, que la voix ne nous ferait plus frissonner d'extase.

Pretty Little Liars.
Les choses sont ,en vérité, plus compliqué. Même si assis sur un banc devant une église, on tend une main d'amis en pensant très fort que c'est ce que l'on désire, cela ne signifie pas qu'on va continuer à le penser.
C'est un Mensonge.

Il faisait beau ce jour-là. Je n'aurais cru regretter ma décision. Je croyais qu'en me coupant les cheveux, cela m'aiderait à me souvenir combien j'ai fait le bon choix. ( J'ai toujours su que les cheveux plus courts m'allaient mieux ) J'ai cru qu'en le revoyant, en ami, je n'aurais pas de pincement au coeur; qu'en le voyant en pleine discution avec des filles, je n'aurais pas de pincement au coeur; qu'en l'entendant parler, rire ou même respirer, je n'aurais pas de pincement au coeur. Mais c'était un Mensonge; le pire de tous : celui que l'on se dit à soi sans même ouvrir la bouche pour le prononcer.


Papa avait raison : Parfois les choses sont compliquées et douloureuses. Quand c'est le cas, on ne peut pas faire grand chose d'autre que d'attendre que ça passe..

Je ne vais pas me remettre avec lui.
Non.

samedi 15 janvier 2011

-BORING-

Mes cheveux ont fui. Il parait que lorsqu'une femme change de coiffure, c'est qu'elle va changer d'homme.
J'avais un trou dans mon jean favori. Alors j'en ai acheté deux nouveaux.
J'ai changé de parfum. D'Hermès à Lancôme.
J'ai de nouvelles chaussures de filles.

What does it mean ?

Les cours recommencent dans peu.
J'ai un justaucorps pour la danse classique.
J'arrete de boire et d'être malade.
Je m'inscris au code.
Et j'ai mes trois semestres.


Love and other drugs.
Cela nous pourrit tous la vie.

The Pierces.
Burlesque.


Karma is a bitch.
I'm looking for a " Liam Court "

jeudi 13 janvier 2011

I, actually, changed my mind.




I'm done with all this, all us.



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mardi 11 janvier 2011

-Thirteen tales of love and revenge-

Je voudrais oublier que parfois tout n'est pas simple. J'ai à nouveau envie de me couper les cheveux.
J'ai souvent peur que t'aimer soit plus dangereux pour moi que de marcher dans les flammes.
Je ne sais pas si tu en vaux la peine, si tu le veux vraiment.
Après tout, tu ne m'aimes pas.


Alors que moi si.
Je ferais mille fois plus que ce que j'ai déja fait,
Pour n'entendre qu'un mot doux s'échapper de tes lèvres..

samedi 8 janvier 2011

" Got a Secret. Can you keep it ? "

Aujourd'hui, c'est comme si j'arretais de fumer.
Que les Résolutions 2010 fassent place aux Résolutions 2011.
Je crois que l'an dernier, j'étais résignée à mon sort.
Il est temps de me prouver que je suis capable d'arreter de fumer
sans abandonner la seconde qui suit.


Bien sur, je ne fume pas.
Mais une addiction à la place d'une autre..
Au final, c'est un peu la même chose.
Si certains parviennent à arreter de fumer,
Pourquoi moi, je ne pourrais pas guérir aussi ?



Ce week-end, Simon =)

jeudi 6 janvier 2011


It's the right way to live.

-Brida-

Rien n'est plus captivant que ce l'on ne dit pas. Je pense à cette phrase depuis deux jours. Et cela s'est amplifié après mon séjour à l'église.. Le silence y est toujours si reposant. Rien n'est plus beau que le silence d'une église.
Je regrette d'être incapable de prier, de ne parvenir qu'à parler à Dieu en chantant.. Briser le royal silence pour quelques notes avalées de travers.
J'ai chanté cette fameuse chanson de Zazie que j'aime tant et qui résonne si profondément en moi et j'ai senti qu'elle prenait tout son sens au moment où je déclamais la difficulté à faire face à la peur,  à se faire face à soi.. J'ai eu le sentiment d'être écoutée et d'avoir un assentiment sourd, comme une épaule qui s'offrait à moi pour que j'y prenne appui et stabilité.

Le plus dure reste toujours d'être totalement honnete avec soi, les autres ne viennent que par la suite. Même si je ne suis pas certaine qu'on puisse se mentir à soi de manière inconsciente, je crois que l'on peut refuser de voir la vérité, parce qu'on la trouve trop humiliante ou stupide.
Dans cette église, hier, j'ai été honnete avec moi-même et il faut que je l'écrive pour me prouver  que je n'ai pas rêvée cette confidence que j'ai faite à Dieu.
J'ai avoué haut et fort que j'allais bien, que ma vie était passionnante et qu'elle me convennait, que j'étais heureuse et épanouie mais que je ne comprenais toujours pas pourquoi je continuais d'être fragile. et puis finalement, j'ai du admettre que je savais. Parce que mes problemes alimentaires ne sont dus qu'au fait que je refuse de m'accepter comme je suis, que je suis toujours à la recherche de mieux pour moi, que je m'interdis toujours sans jamais me laisser respirer... Et ensuite je m'en plains et j'en souffre ?
Je suis le bourreau et le condamné. Je me coupe à moi-même l'herbe sous le pied. Pourquoi ? Parce que je suis un peu masochiste ?
Non, si je suis toujours "malade " ce n'est pas parce qu'au final j'aime avoir mal et que je suis victime de pulsions autodestructrices, mais simplement parce que ma maladie me protège.
Elle me protège de l'idée d'être parfaitement heureuse et épanouie dans ma vie, elle me protège de l'idée d'être en accord avec moi, elle me protège de moi-même et des autres. Parce que le bonheur rend les autres jaloux et envieux, tandis que la faiblesse et la fragilité donne le sentiment de puissance et de maitrise. ( pas très logique en apparence .. )
De plus, cette faiblesse et cette douleur que j'ai affronté pendant tout ce temps était aussi une protection contre ce que je ne suis pas en mesure de controler et qui a toujours été désastreux dans ma vie : l'amour.
Parce qu'on n'a pas beau dire ce que l'on veut mais aimer quelqu'un c'est lui montrer du doigts le meilleur endroit où frapper pour nous blesser le plus profondément, C'est cesser d'être raisonnable et parfois d'avoir de l'estime pour soi, parce qu'on veut à tout prix que l'autre reste et qu'on est pret à faire un nombre incalculable de concessions pour qu'il nous aime aussi ou qu'il continue de nous aimer.


Bref, j'ai été honnète avec moi-même : Si je continue d'être touchée par mes anciens troubles c'est pour la seule et bonne raison que je m'y complais un petit peu, que cela me rassure parce que je suis morte de peur.
Pendant longtemps je n'ai connu que cela la douleur, la solitude parce qu'incomprise des autres, le désespoir de me déteste au point de me faire du mal, les relations conflictuelles avec ma mère, puis l'épuisement, l'impression d'être incapable de guérir, espérer puis échouer puis la douleur physique, les larmes et la douleur psychique, le sentiment de n'être bonne à rien à prépa au point de n'être plus capable de ne rien faire si ce n'est rester dans le silence et dans le noir à contempler le vide... Le désir de se sentir exister, de se sentir aimé et désiré mais ne pas trouver la bonne manière de faire pour combler le manque.

Les choses changent petit à petit..
2011, l'année de toutes les espérances

[ avant 2012 la fin du monde ( tsss ! ) ]