lundi 9 mai 2011

>Car l'amour, c'est pas ce que tu crois. Je suis toujours un peu amoureux de moi !

Mince, je suis une idiote par moments. Je lui ai dit de ces choses ! Je lui ai dit la vérité.
En vérité, je suis effrayée. Voilà tout.
D. m'a bousillé et je ne m'en étais pas rendue compte avant aujourd'hui.  Enfin, avant d'avouer que j'avais peur en tout cas.
Confessions sur l'oreiller... Quelle connerie !
J'avais vraiment eu envie de croire que tout était possible avec D. à l'époque et finalement, même en ayant conscience que je m'étais épuisé dans cette "relation"...  Je me suis éreintée à un point inquiétant. La disparation de tout désir par exemple, la lassitude quant aux hommes, une conscience diffuse de leur existence. Je n'avais même pas envie en fait. Ou, je ne voulais plus avoir envie. Parce que c'est bien moins fatiguant de n'avoir pas à s'engager, à participer, à donner de soi. 
Ma bulle était cicatrisante, protectrice.
Et finalement, bien que je n'ai pas l'étincelle.. Je suis contente de le voir et contente de parler avec lui. Et il me manque par moments, j'apprécie réellement les moments que nous passons tous les deux, même si je préfère ne pas assumer que je puisse prendre gout à toute cette mascarade.
D'ailleurs, mon sale Karma entre déja en action. [ Normalement, le Karma, c'est pas sensé être les forces de l'univers qui s'acharne sur tout pour te rendre la monnaie de ta pièce ? Insupportable, je n'ai pas l'impression d'avoir fait du mal à qui que se soit. =/ ]
Non, je ne vais pas parler du fait qu'il ne sera certainement plus à Strasbourg l'an prochain... Ca donne l'impression que cela m'importe alors que non.

Aujourd'hui, je voudrais redevenir une Samantha Jones.

1 commentaire:

  1. Jee sais ce que cela fait, de s'éreinter contre des hommes-murs, et de ne pas s'en rendre compte -de ne pas VOULOIR s'en rendre compte. Les blessures restent, je ne te mens pas, mais ce n'est pas elles qui doivent te déterminer. Nous nous soignerons, je te le promets.

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