lundi 14 janvier 2013

On a vu souvent rejaillir d'un ancien volcan qu'on croyait trop vieux.

Je sens la page qui se tourne, le livre qui se ferme. Il est temps de me tourner vers ma bibliotheque pour choisir un nouveau livre a ouvrir. Je viens de finir celui de ma traversee irlandaise, de mon epopee vers l'organisation... disons presque. Il me reste encore quelques jours a apprecier, encore quelques occasions de sucer la moelle de la vie. Je ne sais pas trop ce que je pourrais ou devrais dire en cas de resume existentiel de niveau deux. L'introspection m'a toujours plus perdue qu'elle ne m'a en realite aide. Je ne sais pas si j'ai reelement pris le temps de penser a ce que je viens de vivre ces derniers mois, a ce que je viens de decouvrir. Je ne sais d'ailleurs pas exactement ce que je viens de decouvrir. Je me sens simplement plus calme et plus posee que je ne l'etais auparavant, plus autonome encore et plus patiente que jamais. Je sais enfin la direction que je veux prendre et ce que je veux faire de ma vie. A partir de cet instant, je crois qu'il ne tient qu'a moi de faire de cette direction une route assez droite, au moins essayer de ne pas y mettre de rond points. Avec eux, on peut toujours decider de faire demi-tour. Si je prends conscience que je me suis trompee, je prendrai le prochain croisement.

J aime cette vie comme je la construis, j aime les projets d'avenir que je fais, mon nouvel appartement avec un canape violet. J'aime tout ce que ce destin tout trace aura de beau a m'offrir.

mercredi 17 octobre 2012

Eh pis quoi encore ?

Alors je ne suis pas courageuse... Est-ce que c'est grave ? j'en ai un peu assez d'etre comme je suis certains jours. Je me plains. Pour rien. J'avais l'impression de n'etre pas une de celles-la mais en verite, je le suis. Je me trouve des excuses pour tout et n'importe quoi. Je voudrais faire mieux que ce que je fais actuellement et comme je n'y arrive pas, je m'excuse. Je n'ai jamais fait d essais du coup, je ne sais pas commencer. J'ai eu des problemes de pieds depuis toujours, alors ca me fait mal de tenir cette position, excuse pour en changer. Je n'aime pas la fac parce qu'elle ne garde a l etat de l'enfance pourtant, j'y suis et je ne me comporte pas plus comme une adulte. Mes journees sont longues, je suis fatiguee le soir, alors je n ai plus l energie de m etirer, d essayer de pousser toujours plus loin mes capacites, mes facilites. J ai honte a cause de J. parce qu il est fort et qu il ne se plaint pas quand il a mal quelque part, quant ca devient difficile. Quand je deviens difficile...
Et se serait ca, etre moi ?
Je n aime pas beaucoup l'idee. Je suis perfectionniste et je me plains. J en veux toujours plus mais je ne m en donne pas les moyens. Quelle drole de personne, quel drole de dilemme, que drole d'antagonisme. C est si dur que cela de vivre ?
 Quand je regarde les autres, ils ne me donnent pas cette impression. Ils ne me donnent pas l impression de stresser, de crier a l interieur, de se facher pour tout et n'importe quoi.
Mais on n'est pas tous egaux.
Je ne devrais pas me plaindre, je suis encore et encore entrain de geindre.
J arrive meme a me plaindre de me plaindre. C est le bouquet !
 
Je voudrais etre parfaite en anglais mais je ne fais pas tout ce qu il faut pour que se soit le cas. Mais pourtant, je fais deja beaucoup de choses. On ne peut pas tout faire. Peut-etre que je dois essayer d etre indulgente avec moi pour changer et que de cette maniere, je cesserai de me plaindre des choses que je ne peux pas faire. C est souvent les buts trop hauts qui font les personnes geignardesm, non ?
je n ai pas le sentiment que mes parents m aient donne le droit de me plaindre a longueur de journee quand j etais gamine. Je me suis souviens que je ralais quand j etais punie : C est pas ca la vie !!!!
Mais si l on excepte mes prises de conscience infantiles, je ne sais pas.
Je devrais peut-etre poser la question qpres tout. Peut etre qu ils me repondraient que je passais mon temps a me plaindre de tout et de n importe quoi.  Il n empeche que si, c est bien ca... la vie.

vendredi 5 octobre 2012

mais bien sûr !

Je ne sais pas trop si c'est difficile de partir. Ou d'être loin. Je sais que je suis loin et que je suis pas encore rentrée, que bien d'autres péripéties et heures de travail m'attendent. J'ai compté aujourd'hui. Si je voulais faire ce qu'on me demande, il faudrait que je travaille 8.9 heures pas jour soit 62.5 heures par semaine et 600 en deux mois et demi. Ca fait beaucoup et ce n'est pas possible, sauf si j'arrete de vivre. J'avais cru que nous devions profiter de notre séjour à l'étranger mais comment peut-on si le monde n'a de cesse de nous mettre des milliers de choses à faire sur le dos ?
J'ai conscience d'être en Irlande du Nord pour travailler et non pour m'amuser. Je sais que je vais avoir beaucoup d'efforts à faire si je veux bien m'en sortir ici et je veux. je jure que je veux vraiment m'en sortir. Mais alors ? Que se passe-t-il, si j'ai l'impression qu'en France, on veut me prouver que ce n'est pas possible, que ce que je fais n'est pas suffisant ?
Je déteste.
Et j'aime les cookies.

jeudi 9 août 2012

What am I supposed to do when the best part of me was always you ?

Je viens de prendre conscience de la facilité de ma situation en comparaison de celles d'autres. Je viens de me rendre compte de ma force plutôt que de ma faiblesse. Je viens de prendre conscience de tout le temps que j'ai passé à me morfondre sur moi-même, à désirer être mieux et en santé. Mais je le suis en comparaison d'autres. Alors certes, il est vrai que ce n'est pas parfait, qu'il me reste du chemin à parcourir et de nombreux efforts à faire mais tout de même!

Je ne voulais d'ailleurs même pas écrire à ce sujet mais au sujet de cette stupide chanson et de ce stupide craquement. De ce battement de cils et de coeur. Je n'ai plus rien à en dire: Just let this go.
Il n'a pas tort P. ( en fait il a raison !)  Celui que j'aime est unique et c'est à moi de le lui rendre, à moi de creuser pour mettre le doigt sur les choses dont j'ai détourné les yeux. Cessons la comparaison et concentrons-nous sur l'unique. Cela ne peut pas être difficile à faire afterall. Non, cela ne sera pas difficile parce que je sais combien je l'aime. Si fort, si fort.

Je vais travailler dur pour beaucoup de choses, cesser de le penser, juste les faire. Je vais cesser de toujours intellectualiser. Cela pourrait me faire du bien. Cesser de me punir pour les choses que je n'ai pas faites ou faites ( d'ailleurs). Il est temps d'assumer les choses que je désire et que j'attends de moi. Je peux le faire si j'en ai envie. je peux y arriver si cela me chante. La seule barrière entre ma situation actuelle et celle que je souhaite... eh bien, c'est moi. J'en ai de la chance de n'avoir que moi dans mon chemin.


Mais il n'empeche que : "What am I supposed to do, when the best part of me was always you ?"
Nier que j'ai été marqué au fer rouge serait un mensonge et pour le moment je reste à vif.

Time sweet Time.

mercredi 1 août 2012

Are you hoping for a miracle ?

Là nous en sommes. Là nous en resterons. Semble-t-il.
Que faire d'autre que d'accepter que les choses soient ce qu'elles sont.
Je me suis cramée le bout des ailes. La liberté a un goût assez amer.
Je ne pensais pas que c'était possible.

Garder en mémoire:
" You wanna have some fun, I'll do this and then, I'm out"

Les excuses et les fins étranges. Les mains non désirées, non demandées. Les refus ignorés.
Alors c'est comme cela qu'on compense la peur de se quitter. comme cela qu'on oublie qu'on s'aime et qu'on a mal. Je vais oublier aussi, je pense. A little scratch that's it. Après tout, quand on est challenger, il faut s'attendre à ce que l'Herausforderung nous laisse des blessures. ou pas.

Je crois que à cet instant précis, j'ai envie de tout oublier. J'ai envie que rien n'existe, rien d'autre que mes parents, que mes frères, que ma soeur... que Jérémy. Après tout, cela fait beaucoup moins de mal d'aimer ces gens pour toute la vie que de rencontrer des extraterrestres qu'on aime tant mais seulement pour un mois.

Ma vie d'avant, elle n'existe plus. Ma vie de fêtarde libérée est effacée.
J'ai au moins compris cela. J'ai compris que j'aime les choses qui ont du sens.
Je déteste cette sensation d'évitement et de silence gênant. Des mots qu'on ne veut plus dire, de la confiance qui s'est égarée. Je déteste les regards entendus et aussi les regards suppliants. Ceux qui quémandent et ceux qui demandent pardon. J'abhorre plus encore les regards coupables, ceux qui regrettent d'avoir fait n'importe quoi. Je déteste avoir à détester tout cela et je déteste pouvoir verser des larmes pour cela. Je déteste savoir que tout va s'arrêter et être en bon état psychique. Je déteste aimer à ce point et faire confiance à ce point.
Quelle importance ?

Je déteste aussi frissonner et détourner les yeux. Je déteste fermer les yeux et ravaler la boule que j'ai au fond de la gorge. Je déteste avoir joué le jeu. Je déteste vouloir si fort gagner encore quelques heures, quelques minutes, quelques instants d'amour. Cet amour à 73.


lundi 30 juillet 2012

Et puis quoi encore ?!

Faire un trait sur sa vie, d'avant. Ne pas vouloir se voiler la face quand un indonésien lit dans vos yeux.
Ne pas dire que c'est un mensonge alors qu'au fond... on sait ce qui est et ce qui n'est pas. On sait ce qui reste et ce qui ne reste pas. Peu importe le temps, peu importe les raisons ce qui est, est. Peu importe de savoir ce que sera demain parce que demain sans l'assurance d'une nuit calme et sans regrets ne peut pas être un bon demain. Si tu dois mourir durant la nuit et ne plus jamais te réveiller...
Voudrais-tu que ta dernière pensée soit vers le regret, voudrais-tu que ton dernier souffle soit un soupir de regret plutôt qu'un soupir de contentement ou de soulagement ou même de bonheur. Dans la vie, nous devrions pouvoir faire ce que bon nous semble. Mais si nous le faisons alors nous devons être préparé à être responsable de ces actes. Pourquoi devrais-je accepter une vie faite de frustrations morales, de clous psychiques et de blessures à l'âme. L'imporant c'est de savoir que si l'on va quelque part, on y va par choix. Le chemin que l'on suit n'est pas le résultat d'une suite d'équations hasardeuses mais bien d'une suite de choix. Mieux vaut qu'ils soient réfléchis et assumés non ? Moi. C'est décidé. Je suis amoureuse, j'assume. Je suis charmée, j'assume. Je vais à Eurodisney, j'assume.






dimanche 15 juillet 2012

Voyage au centre de la terre..


      
Je me laisse balancer au rythme de mes mains qui tapent sur la table un air très brésilien. Je me laisse aller à cette enfance oubliée mais toujours rafraîchissante. Je me rappelle pourquoi l'Allemagne me plait tant. Il me revient en mémoire les coups de coeur des temps passés. 

Peut-on aimer hors de ce monde bien à part et s'en souvenir à l'interieur ? Peut-on tirer un trait sur sa vie quand ce cocon de protection nous coupe du monde?
Peut-on se pardonner les choses qu'on n'a pas faite?
Peut-on avancer sans jamais rien regretter?
Peut-on avoir le courage de parler en allemand au téléphone pour prendre une réservation.
Est-ce qu'à parler anglais, on perd son allemand? 
Peut-on ne pas se lasser de remplir des papiers? Et peut-on vraiment avoir 72 enfants?
Peut-on aimer tant de personnes en une seule fois?
Peut-on aller à la piscine même quand il fait moche dehors?
Dois-je avoir peur de ne pas me réveiller demain? Et si j'ai peur, puis-je cesser de dormir comme j'ai peur de ne pouvoir m'arreter de manger? 
Peut-on se faire mal par besoin? Peut-on respirer calmement en se regardant dans un miroir, tout en sachant qu'on a honte de soi et qu'on a failli à une promesse?
Peut-on étouffer en prenant un trop grand bol d'air? 

Je recherche la note égarée du piano qui s'est échappé de mon âme.
Je recherche les jours qui filent sans dire au revoir.
Je recherche les larmes au bord de mes yeux sans succès.
Je pourrais chercher la faiblesse jusqu'au fond de mon coeur. 
Je cherche à savoir si la force des personnes ne peut pas être leur faiblesse. 

Etre faible rend-t-il plus fort ?
Et pleurer, qu'est ce que cela veut dire? 

dimanche 4 mars 2012

I feel like kicking your fucking ass.

Tribulations.
Hésitations.
Révélations.
Peur.
Peur.
Honte.
Honte.
Honte.

Et je ne sais plus.
Je me sens comme une idiote ce matin.
Je suis habitée du doute, de la peur, de la honte, de l'envie.
D'une certaine manière, je n'ai pas envie de l'écrire mais tout est bien trop encombrant pour que je ne lache pas quelques valises sur cette piste d'atterissage d'urgence.
J'ai dans la tête du Yann Tiersen mais je n'écoute que les chansons tristes parce que les autres me dépriment. Vous savez, cette aigre-douce mélancholia ? Je n'arrive qu'à danser sur les chansons tristes, je n'arrive à écrire qu'avec de tristes mélodies dans les oreilles. Tristes comme un hiver trop long, comme une amitié qui s'étiole, comme quand on ne sait pas par où commencer...
Il est bien là le problème. J'ai peur de ne pas oser, j'ai peur de perdre.
Il est cher à mon coeur, je le jure. Il me fait voyager, il me fait rêver, il me donne envie d'un tout mais quel sera le prix à payer... Comment devrais-je affronter leurs yeux quand ils apprendront que la seule règle existante est celle que nous n'avons pas respecté ?
Tristes comme une plage déserte et froide, comme un air de piano jouée par un amour brisé.

Je me sens sale et salope aussi. J'ai beau me dire que tout cela n'a rien à voir avec moi, que tout devait avoir lieu de toutes façons... Mais sa douleur et son insistance, son désespoir de le retrouver me brise, me fait trembler et fait douter le catalyseur que j'ai été dans cette rupture.
Si elle souffre, c'est parce qu'il a fait ce qu'il devait faire depuis des mois... à cause de moi.
Je ne me sens pas méritante de ses sourires, de ses regards, de ses mots, de ses caresses et de son attachement à moi. Je me sens comme une actrice verreuse, comme une chanteuse opportuniste.
Il me fait briller, il me fait sourire, j'ai confiance en ce " nous" qui n'existe pas entre nous mais qui est comme existant dans nos regards, dans nos étreintes, dans notre complicité et notre envie d'être quelqu'un de fondamental pour l'autre.
Et j'essaie encore de me faire croire à moi-même que je ne suis pas sous le charme de cet idiot ? C'est un amour. Et je voudrais qu'il détruise toutes les barrières, qu'il mette à bas toutes mes névroses, toutes mes peurs et tous mes bloquages.
Je voudrais qu'il soit ce morceau de piano, de violon, de violoncelle ou de que sais-je sur lequel je danserai, comme on danse pour sauver sa vie de la monotonie, comme on danse pour montrer qui l'on est à l'interieur, comme on danse, on chante...

je viens d'être prise d'un irrépressible envie de courir, pour effacer ce que j'ai au fond de ma tête.
Il sera celui qui viendra déméler les fils de laine emmélés dans mon coeur et dans ma caboche dure.

mercredi 22 février 2012

Cheese..

Surprise, étonnée, estomachée.
 Il l'a laissé. Il m'a aussi dit qu'il était fou amoureux de moi... et ce matin, il est dans le flou le plus complet, il se sent coupable d'être heureux. Il me demande de ne pas trop m'attacher en ce moment. Lui qui me disait Dimanche qu'il était un homme à relations, qui s'attache, qui aime.. C'est le comble. Je suis la seule à avoir le monopole de l'insécurité, je suis la seule qui aie le droit de la distiller par petites doses. Cela lui est interdit, pas dans ma vision de lui et pas dans la vision qu'il donne de lui-même, pas dans sa manière d'être et de se comporter..
Je m'en contre-fiche de toutes ces histoires d'insécurité, je suis l'insécurité, l'instabilité même... Mais je suis prise à mon propre jeu parce que je marche à sa sincérité, à sa fausse innoncence. S'il se joue de moi, il le regrettera.
Je suis une jolie petite menteuse... Incapable d'assumer que je ne veuille pas qu'il se détourne. J'ose lui dire que je comprends qu'il ait besoin de temps et qu'il n'a qu'à le prendre. Je le pensais vraiment au début quand il n'avait pas encore fait ses belles phrases pleines de promesses, ces "mots d'amour". Mais je me laisse déja tenté par tout cela, et pourquoi ? Parce que je suis vulnérable, influençable et que j'ai besoin d'un homme comme lui, enfin je veux avoir besoin de lui.
Je me suis toujours débrouillée seule, toujours et là, je m'ouvre à lui, j'essaie de lui faire peur. Et il ne prend pas peur, il ne fuit pas. Pourtant, le doute l'assaille, la culpabilité, l'incertitude. A-t-il seulement le droit de me jouer les deux cartes dans la même semaine, à une nuit d'intervalle ? A-t-il le droit de me téléphoner et d'écouter mes confessions sur mon problème sans mouffeter et ensuite 9 heures plus tard... Me conseiller la prudence, la distance.
Je ne peux même pas lui en vouloir, s'il partait maintenant, s'il ne voulait que mon amitié... Je ne lui en voudrais même pas.  Malgré cela, il y a tout de même, là, caché aux tréfonds de mon moi, un petit cri d'indignation, un cri du coeur, un cri de rage, qui réclame la justice, qui réclame la décision. Je déteste faire les choses pour rien, je déteste me dévoiler si c'est pour avoir à ravaler ma fierté par la suite, si c'est pour ravaler le gôut de faiblesse qui me donne envie de vomir mon propre être.
Je suis fâchée sans l'être vraiment, je suis déçue sans l'être vraiment... Je suis sous le charme sans l'être vraiment.


Ce matin, c'était nul mais j'ai écrit sans réfléchir:

Keep on dreaming Honey.
Tergiversations insensées,
Dans mon esprit embrumé.
La peur de l'instant T,
N'est plus rien face à l'éternité,
Demain est un félin enragé,
Qui s'apprète à me déchiqueter,
D'une griffe sans doutes aiguisée.
How weird is that, to be scared,
To be flying without wings in the air.

vendredi 17 février 2012

Never needed anybody.

Il va venir, n'est-ce pas ? Je prie pour cela. Que pourrait-il arriver ? Qu'elle arrive pour lui faire une surprise pour lui montrer qu'elle l'aime et qu'elle le remercie d'être dans sa vie? Qu'il oublie qu'il était prêt à faire 300 kilomètres, rien que pour venir me retrouver? A ce stade, toutes les idées les plus saugrenues, les plus idiotes me viennent à l'esprit. J'ai fait le ménage, j'ai fait semblant de n'avoir pas fait d'effort particulier de tenue, de maquillage... de quoi que se soit. Je me sens belle et impatiente de le voir, la peur au ventre d'un je-ne-sais-quoi qui pourrait se passer. S'il venait et qu'il se souvenait qui je suis, ce à quoi je ressemble, mes problèmes et qu'il fuie ? Il pourrait. Il pourrait la préférer à moi. Il pourrait tout et n'importe quoi. En vérité, j'écris pour que le temps s'en aille plus vite, pour ne pas penser à tout ce qui pourrait être ou ne pas être. J'ai peur qu'il trouve ma chambre trop childish, trop fille, trop tout. Peur qu'il trouve que j'ai trop de chapeaux, de vêtements, de parfum, de désordre, d'attentes...Peur qu'il n'en ait pas assez ou trop.
J'ai fait de mon mieux pour tout, ne penser qu'à lui et à lui. Et si j'avais trop de livres, un trop grand ordinateur ?
Je ne voudrais pas avoir l'air trop savante. Après avoir entendu que le mot " implicite" faisait parti d'un vocabulaire savant... On ne sait plus vraiment à quoi s'attendre. Une véritable perte de repères. Je n'avais pas l'impression trop savante mais et si je parlais de façon trop soutenue... Ne s'enfuirait-il pas?


Il n'est pas encore là... Je vais lire, par peur d'écrire des sotises si je continue à bavasser.

dimanche 12 février 2012

Tache de propre.


"Je suis plein du silence assourdissant d'aimer"
Les choses ne se passent jamais comme elles le devraient. J'ai expérimenté cela hier et aujourd'hui une fois de plus. J'ai laissé s'échapper de ma bouche des pensées que j'avais fait la promesse de garder. Les conséquences, je ne les connais pas encore mais peu à peu tout deviendra clair pour moi, comme pour lui.
Ma décision est d'être respectueuse de son rythme parce qu'au final je ne suis pas pressée de gagner. Je suis fatiguée de chercher à gagner, de chercher à séduire et de faire tout le boulot pour la gente masculine. Cette fois, j'en ai déja fait assez. J'ai osé dire ce que je pensais, faire part de ce qui m'aminait et je m'arreterai à cela. Pas question de me lancer dans une quête dont je ressortirais déçue et blessée dans mon amour-propre. Advienne que pourra cette fois. Qu'il réfléchisse, qu'il fasse un pierre, feuille, papier, ciseau pour décider de ce qu'il fera, moi, je ne bougerai pas.
S'il décide que c'est moi qu'il veut, il devra venir me chercher et me prouver que je n'ai pas pêché en lui avouant mon penchant honteux pour lui. Qu'il me montre que je vaux plus que ce que je suis pour le moment.
Il était si étonnée d'apprendre mon interet pour lui... Comme si c'était improbable, comme si j'étais trop bien pour lui. En voilà une chose qui ne m'était encore jamais tombé sur le crâne. Qu'on me trouve un charme fou, qu'on me trouve un charisme incroyable et pas seulement lorsque je chante.
Qu'il se rassure en croyant que ce n'est qu'un fantasme et à la bonne heure, s'il préfère que nous restions des rêves l'un pour l'autre, j'accepterai. Après tout, ce n'est pas perdre que de ne pas vouloir se prendre au jeu.

Il m'étonne, vous savez ? Il détonne de fraicheur du haut de ses vingts et quelques années, avec son sourire et ses idées, avec son oreille attentive aux choses que les autres ne veulent pas entendre. Il est un autre côté des hommes que je n'avais pas encore rencontré. Il est la stabilité, le calme et la sureté. Il a les deux pieds bien sur le sol, avec des appuis solides et il me propose plein d'innonce de partager un peu de sa stabilité avec moi. Il me fait sourire avec ses questions qui tombent juste là où il faut, juste quand il le faut. Il sent les choses mais pas toujours celles qui semblent les plus évidentes.
Et je parle et je parle... je suis sous le charme mais je ne m'emballe pas... pas cette fois. Il y a beaucoup trop de choses en jeu, beaucoup de variables et beaucoup de risques.
Qu'il grimpe à la chevelure jusqu'au balcon et qu'il toque, s'il pense que c'est la bonne chose à faire.
Je suis pour la première fois attirée par un garçon bien, qui n'essaie pas de jouer les gros durs, qui n'essaie pas de faire croire qu'il n'est pas si gentil.

Je ris. Je veux qu'il écrive un poème dont je serais la torture.

dimanche 22 janvier 2012

So what ?

Je rentrais ce soir et j'ai été surprise par la pluie. Me voilà heureuse comme une enfant, chantant sous la pluie dans la rue, tentant quelques pas de danse maladroits. Un plaisir un vrai.. D'avoir les cheveux mouillés, d'être trempée de la tête aux pieds et de se déshabiller.

Et puis, j'ai regardé une émission sur les passagers noirs mais dans le genre du mien pas comme celui de Dexter. Une fois de plus, je comprends tout, je ressens tout et je sais...
Je sais que rien n'est comme il devrait.  Dans ma tête et dans mon corps. Dans le lien que j'entretiens avec le monde qui m'entoure et avec moi-même. Je suis comme un peu perdue et je ne comprends pas. Je ne vois de manière diffuse que les conséquences des méfaits que je m'inflige.

Hope.
Le mot du jour

vendredi 13 janvier 2012

So what ?

Résolution de la semaine : Cuisiner tous les jours.
Tenir mon jêune de trois jours (purification intense!) plus que deux !!!
Ranger un peu ma chambre.
Recommencer tout de suite à travailler.
Lire : Die Gedanken sind frei.
Me trouver un nouveau boulot.


La nouvelle année, c'est un peu déroutant. Je ne sais pas pour vous mais moi j'ai toujours envie que l'année qui commence soit meilleure que celle qui s'est achevée.. Je me fiche toujours une de ces pressions avec toute une floppée de résolutions que je ne tiens jamais. Cette année, je ne me suis pas penchée là-dessus. Est-ce que c'est parce que j'ai compris que cela était complètement vain ? je ne sais pas... anyway, je ne l'ai pas fait. Alors oui, je me dis toujours que certaines choses doivent changer que je dois apprendre à m'organiser.. Mais vouloir être autrement c'est comme se jeter d'un pont... dans mon cas, c'est juste impossible. Pour changer, je vais faire les choses que j'ai envie de faire, pas parce que j'ai envie de me prouver que je peux profiter de la vie et tout ça, non, juste parce que la pression est quelque chose de malsain (chez moi) et aussi parce que j'ai le droit d'avoir envie d'aimer manger et d'aimer lire des bouquins et d'aimer ne rien faire.
Ca ne veut absolument pas dire que je vais arreter de faire quoi que se soit parce que je suis une feignasse... non, non, non. Juste que je vais accepter qu'avec mon rythme et mon emploi de temps de ministre (mea culpa), j'ai le droit de prendre un peu de repos.
Alors tout le monde va me dire que c'est moi qui ait choisi de faire neuf ou dix heures de sport par semaine, que c'est moi qui ait choisi de me trouver un boulot et tout ça.. Oui et alors ? Je vais aussi arreter de m'en vouloir quand je n'ai pas envie d'aller danser et que du coup... beh je n'y vais pas.
 It's not such a big deal !

Cette année est celle de la détente (et mon cul, c'est du poulet) autant dire que je vais me mettre une pression incroyable sur le dos rien que pour ne pas me mettre la pression.
Les nouvelles années, je trouve ça très... beh chiant.

dimanche 20 novembre 2011

Venga Boys.

 Voilà, Mon 1 est devenu un 2.. Mon 9 un 0. Je n'ai pas pu en profiter de ce jour, de celui d'avant, ni des autres qui viendront encore.
Je me noie et je me gratte parce que je stresse. Encore et encore. Pas une chance que j'en sorte indemne... Trop d'activités, trop de choses à faire... Trop de choses et trop peu de temps. Où sont les journées dont j'avais rêvé, ces journées de 72 h, sans fatigue, sans ras-le-bol, sans faim... Ces journées de travail acharné, ces journées de Bibliothèque sans maux de tête et de pensées volages.
Des mots encore devant mes yeux, trop de travail trop peu de temps, trop d'éspérances sans lendemain, trop de pression sur mes épaules. Je me sens comme Atlas.

lundi 12 septembre 2011

Misery Business

Hier soir, j'ai bien failli accepter un boulot de masseuse privée à domicile, payé 30 euros/heure.

Pourquoi j'ai refusé ?

                       Parce que j'ai parlé avec une masseuse qui m'a clairement dit qu'il fallait 1 ) Que se soit sensuel et que cela fasse plaisir au client 2 ) Que ces clients voulaient parfois aller plus loin et que cela ne la dérangeait pas. Mais que bien sur on est pas obligé. Elle a ajouté qu'ils donnaient un plus dans ce cas. 3) La dame voulait me faire passer un test, je devais faire un faux/ vrai massage en parlant d'abord au client ce que je fais en termes de massages et en lui demandant ensuite ce qu'il voulait lui....


Je ne veux pas dire mais je trouvais cela plutôt louche.