vendredi 25 mars 2011

Need to be Restless.

Breathless. Après l'épique marathon qui se court à l'interieur de ma tête, qui se joue dans mon corps. Là donc est la dernière ligne droite. Les journées sont courtes et emplie d'un trop-plein. Je n'ai pas senti le sang s'échapper de mes veines et pourtant il s'en est allé. Et j'ai repris mon souffle.
Le sommeil, le sommeil et la fatigue incessante, infatiguable, infinie. Et le désir. Désir du toujours plus, du toujours plus loin. 40 heures est le temps qu'il me faudrait dans une journée pour apprendre à prendre le temps, pour avoir le temps.
Et Cissone. Piqué, tourné et déboulé.
A la recherche du son, de la perfection, de l'Harmonie sans failles. Celle qui s'alliera aux pas, aux corps pour créer l'infini. La tête est pleine, d'idées, de courbes et de mouvements.. La tête imagine et le corps s'élance, il tente encore et encore de repousser ses propres limites et il souffre de n'y parvenir qu'au prix d'efforts insupportables. Le corps est un masochiste qui demande qu'on le plie, qu'on le tourne et le retourne. Il demande qu'on le tire, qu'on le torde et qu'on le délasse, puis qu'il s'enlace, qu'il s'en lasse.
Le son change encore, la mélodie n'en est que plus douce et le corps ne reconnait pas encore le Graal.
Grand Ecart à gauche et puis à droite. Grand plié et échec de souplesse arrière.
Ting Ting ssss. Le paradis ?  Non.

Toothpaste Kisses. Macabees. ( Le paradis trop lent ? Coeur de coeur de la minute.)
Need a Blues.
La tête est amoureuse d'un baiser dentifricé. Le corps se tâte encore.
Deux semaines de cârème. On s'y habitue quelque peu.

1 commentaire: