vendredi 17 février 2012

Never needed anybody.

Il va venir, n'est-ce pas ? Je prie pour cela. Que pourrait-il arriver ? Qu'elle arrive pour lui faire une surprise pour lui montrer qu'elle l'aime et qu'elle le remercie d'être dans sa vie? Qu'il oublie qu'il était prêt à faire 300 kilomètres, rien que pour venir me retrouver? A ce stade, toutes les idées les plus saugrenues, les plus idiotes me viennent à l'esprit. J'ai fait le ménage, j'ai fait semblant de n'avoir pas fait d'effort particulier de tenue, de maquillage... de quoi que se soit. Je me sens belle et impatiente de le voir, la peur au ventre d'un je-ne-sais-quoi qui pourrait se passer. S'il venait et qu'il se souvenait qui je suis, ce à quoi je ressemble, mes problèmes et qu'il fuie ? Il pourrait. Il pourrait la préférer à moi. Il pourrait tout et n'importe quoi. En vérité, j'écris pour que le temps s'en aille plus vite, pour ne pas penser à tout ce qui pourrait être ou ne pas être. J'ai peur qu'il trouve ma chambre trop childish, trop fille, trop tout. Peur qu'il trouve que j'ai trop de chapeaux, de vêtements, de parfum, de désordre, d'attentes...Peur qu'il n'en ait pas assez ou trop.
J'ai fait de mon mieux pour tout, ne penser qu'à lui et à lui. Et si j'avais trop de livres, un trop grand ordinateur ?
Je ne voudrais pas avoir l'air trop savante. Après avoir entendu que le mot " implicite" faisait parti d'un vocabulaire savant... On ne sait plus vraiment à quoi s'attendre. Une véritable perte de repères. Je n'avais pas l'impression trop savante mais et si je parlais de façon trop soutenue... Ne s'enfuirait-il pas?


Il n'est pas encore là... Je vais lire, par peur d'écrire des sotises si je continue à bavasser.

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