samedi 23 octobre 2010

There's nothing else I can say .

Je suis folle, et chiante et tout...
Peut-être que je demande trop. C'est drôle, j'étais si heureuse hier soir, si heureuse d'être avec mes grognasses et cette soirée bien qu'écourtée pour moi ( à cause de moi ) fut une incroyable soirée !
Vraiment.
Alors c'est vraiment fou l'effet qu'il a sur mon humeur et sur ma vie. Comme je me sens pleine de vie et revigorée et motivée pour tant de choses. Je me sens lumineuse et fraiche.
Et je me sentais belle et sexy et désirable dans ma minuscule robe noire, vu et revue. Mais j'étais completement à l'aise pour la premiere fois depuis longtemps.
Et cette lueur de convoitise dans ses yeux. C'était tellement " orgasmique" à ressentir..
Et, son admiration quand je me suis installée devant le nouveau piano ( magnifique ) de son petit frère et que je me suis mise à chanter le morceau entendu encore et encore... Mais tellement neuf pour lui.
Et j'étais si perturbée par sa présence et si heureuse qu'il me montre son chez-lui.

J'avais envie de le voir hier soir, comme je n'ai jamais eu envie de voir personne. Quand mon portable a rendu son dernier soupir de batterie, j'ai cru que j'allais mourir avec lui..
Et s'il décidait de venir, s'il acceptait de me voir ce soir tout de même...
Je n'ai pas pu oublier que je n'allais pas avoir de réponses parce que mon téléphone avait laché et j'ai fait la chose la plus bête de ma vie, je suis rentrée pour recharger mon téléphone.
Et au final, on ne s'est pas vu.
Il allait céder, il avait céder mais le sommeil a eu raison de sa combativité.
Mon Dieu, Mon Dieu.
Il était trois heures du matin et j'étais là encore à attendre qu'il veuille bien donner signe de vie...
C'était si drôle. De m'endormir avec l'espoir d'être éveillée la seconde d'après, avec la permission de le rejoindre peu importe le lieu...

J'avoue, j'ai été déçue qu'il ne soit pas là. J'avoue que j'ai été frustrée de m'éveiller ce matin en sous-vêtements avec une toux insupportable et l'impression d'avoir écourté ma soirée pour rien. Le sentiment d'avoir été une salle gamine capricieuse et très manipulatrice pour qu'il cède...
La nuit n'a pas voulu qu'il cède et quand il a ceder.. Elle l'a assomé.
Quelle Salope !
Je crois que je vais me faire plus discrète à partir de maintenant... J'ai l'impression de dépasser les bornes des limites comme dirait mon papa.
Je fais trop de pas vers lui et lui trop peu dans mon sens...
Bien que la tendance soit changeante tout de même.
J'ai bien vu que j'avais attaqué ses défenses un peu... La robe, le piano, le chant tout ça...
Il a été impressionné, je lui en ai mis pleins les yeux comme il l'a dit lui-même si bien dit.
Mais j'ai peur d'avoir tout gaché avec ma petite saynette d'hier soir.
Frappez-moi que je redevienne la Juliane des jours contrôlés. Une claque à gauche pour l'immaturité, une claque à droite pour les caprices et l'attitude de suiveuse-looseuse.
J'ai écrit que j'étais prète à rester encore un jour si je pouvais voler quelques minutes de son temps. Mais je vais rentrer. Parce que je n'ai pas vu mes parents depuis deux semaines et même si je ne leur manque pas trop ( après tout, il y en a trois autres à la maison ), moi ils me manquent incroyablement.
je vais leur dire que je les aime si j'arrive à trouver un train avec ses fichues grèves..
Sérieux, ils ne veulent pas laisser mon moyen de rentrer chez moi tranquil l'espace d'une heure ou deux là...
Histoire que j'ai pas envie d'étripper le premier chieur grèviste qui me donne un tract à la fac en me disant : Faut faire la grève pour notre avenir, allons dans la rue pour avoir du travail !
j'ai juste envie de lui dire : Mais ferme ta gueule ! Essaie d'avoir ta licence et ton master avec une note correcte et sois un peu compétent et on en reparle après d'accord. Comme ça, je t'explique comment fonctonne tout cela et tu arrêtes de me faire chiier.

Bon... en fait
j'aurais pas dit ça. Je prendrais toujours le tract du mec qui me le tend avec un sourire et un merci chaleureux, qui fait genre : Je te soutiens mon gars, il faut froid dehors, tu sais les amphis sont chauffés au moins.
Mais sérieux... Si je les tolère, ils pourraient pas me tolérer aussi ?
Je lui dis : ouiii ouii ouii et eux aussi ? Laissez-moi mes trams, mes trains et mes cours.
Je vous laisse vos manifs, vos tracts et vos assemblées générales.

Bref.. Je me perds, je me perds. Je commence à trouver ce que je vais chanter à mon Casting, merci ma Tournon d'amour  !

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