dimanche 20 février 2011

Merci.
Je pense que tu sais ce que cela représente pour moi.
Je rêve de devenir Natalie Portman.

samedi 19 février 2011

Broken Strings.

Je n'ai pas ressenti cela depuis un très long moment. Il est vrai que perdre quelqu'un que l'on aime, peu importe qui, n'est pas une chose facile et j'avoue détester parler de moi, de tout cela parce qu'il s'agit ici de faiblesse à mes yeux.
Je crois que j'ai besoin de faire le point sur tout ce qui s'est passé, de me poser pour y réfléchir. J'ai la désagréable impression de ne faire que cela, réfléchir.
J'ai rencontré un gars en septembre, un certain David, un petit mètre soixante-dix, bruns, de petits yeux, un latino, tout en charme, en soleil, en bavardages et en illusion.
Je suis tombée amoureuse de ce gars-là. Oui, et ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas ressenti cela. Depuis la terminale pour dire la vérité, cela n'était pas arrivé depuis Antoine oui. Alors bien sur, j'ai eu des coups de coeur : un pour Jean-Guilhem, un autre pour Jules et pour Antonin, mais rien de comparable.
C'était ce genre de sensations qui vous transportent. Mais, les choses n'étaient pas comme au lycée parce qu'on tombait si vite amoureux à ce moment-là. En une semaine, c'était affaire faite. J'ai mis un mois entier à comprendre, à ressentir et à avoir envie de le lui dire vraiment. J'avais alors même, il faut le dire, besoin de le lui dire.
Tout ceci a duré trois courts mois. Et autant dire tout de suite, que cela ne ressemble en rien à l'histoire rose et naïve que l'on peut se représenter, non... J'ai passé trois mois à me battre pour gagner son attention , son affection et son amour alors que je n'avais que son amitié et son respect. Et c'est toujours le cas aujourd'hui.
Pas une seule minute, il n'a ressenti d'amour pour moi mais il a continué à entretenir une relation avec moi, une relation que j'ai accepté selon ses termes, ses conditions sans rechigner vraiment. Cette relation était vouée à l'échec et j'aurais du le savoir dès le départ, puisque les choses se sont arretées une fois, deux fois pour finalement prendre fin une ultime fois. Il n'a pas été le copain idéal, il a beau être drôle, charmeur, intelligent et embrasser incroyablement bien, il n'en restait pas moins distant, indifférent et irrespectueux dans sa manière de faire.
Et je me suis battue, pendant ce temps là, j'ai essayé de le lui faire comprendre par tous les moyens, j'ai tenté d'arranger les choses par tous les moyens. Je m'émerveillais d'une chose qui était de l'ordre du banal dans une relation, je reprenais confiance en tout cela au moindre effort qu'il faisait, des efforts qui en vérité n'en étaient pas vraiment. Et puis au fil du temps, j'ai fini par comprendre ce que tout le monde me disait depuis le début, que tout ceci n'en valait pas la peine, que je me fatiguais et me blessais pour quelque chose qui n'en valait pas la peine. J'avais déja connu des amours à sens unique mais des relations à sens unique, c'était une grande première pour moi.
Le problème avec ce genre de relation, c'est que plus l'autre fuit, plus on s'accroche à lui pour tenter de le retenir. Et quand, assis sur un banc devant une église, je lui ai dit que je préférais que l'on arrete les frais et que l'on devienne amis, je le pensais vraiment. Et je me suis sentie soulagée d'avoir pris cette décision que je ne regrette toujours pas aujourd'hui. Mais, j'ai vécu trois mois de relation douloureuse et peu gratifiante pour lui, avec lui. J'ai donné tout ce que je pouvais donner et pris un risque énorme en me lançant dans cette aventure, que je sentais désastreuse dès le départ. J'ai surmonté mes peurs pour tout ceci, ceci quoi ? ce rien, cette illusion de relation avec quelqu'un qui était avec moi parce qu'il pensait que je ne voulais pas être son amie et que c'était ça ou rien...
Bref, tout arreter, c'était la meilleure des décisions à prendre.
J'avoue que le jour d'après, j'ai déja commencé à le regretter, parce que je l'aimais tellement. Je me suis alors dit que peut-être il reviendrait, mais je savais que s'il le voulait vraiment, il allait devoir ramper comme jamais il ne l'avait fait et surtout comme jamais il ne l'aurait fait.
Donc, pas de retour vers une relation possible. Malheureusement pour moi, je n'ai pas tiré un trait sur lui.
Il me manquait tellement, je ressentais une douleur physique tellement c'était douloureux dans le coeur.
Et pendant un mois, j'ai tenté de faire abstraction de tout cela. J'étais en même temps occupée à tenter de guérir définitivement des troubles de comportement alimentaire. Oublier, je crois que c'est bien la pire chose au monde qu'il existe.
On passe nos journées à oublier des choses, des détails insignifiants, comme des choses énormes qu'il fallait absolument que l'on garde en tête, et tout ça, sans le vouloir. Par contre, quand il s'agit d'oublier quelque chose qui nous écorche et qui nous fait du mal... Autant demander la mousson au milieu du Sahara.

Et puis, voilà qu'elle pointe le bout de son nez, la délicate et attendue Saint-Valentin, celle qui ravit les amoureux et désespèrent les autres, ceux qui sont seuls ou qui s'en fichent. Et, lui, a pointé le bout de son nez aussi, pour parler d'amour avec des mots choisis avec grand soin pour l'occasion. Des mots d'amour qui symbolisent des sentiments, sentiments qu'il n'a pas pris la peine d'avoir à mon égard, qu'il n'a pas pu avoir à mon égard parce qu'on ne choisit pas ( je ne l'en blame pas du tout ) mais il en parle comme s'il savait. Avec charisme et humour. Pour faire la cour à une autre.
Cette autre, dont j'ai découvert l'existence à la fin de cette même semaine, c'est-à-dire hier, sans vraiment avoir envie. Elle n'est pas la bienvenue dans ma vie, dans mon processus de guérison et pourtant, elle est venue me frapper au visage avec ses petites mains de blonde. Je n'ai pas besoin d'avoir des doutes sur tout cela, pas besoin de voir ses yeux clairs le regarder comme cela, comme je le regarde moi.
Et, il n'a pas le droit de ne pas me le dire, de ne pas me prévenir, de me laisser le découvrir à mes dépends.
J'étais dévastée hier. J'ai marché sans but dans Strasbourg pendant deux heures et il n'y avait qu'elle dans ma tête, elle et lui, lui et elle. Et j'ai rêvé d'elle la nuit dernière. J'étais en colère contre ce gars.
Finalement, je me suis calmée et puis je me suis dit qu'au mieux, je ne pouvais que le souhaiter d'être heureux à lui et à elle, d'avoir plus de chance que moi. Après tout, n'est-ce-pas ce que doivent penser et dire les amis ?
Alors, je l'ai dit. Je ne l'ai pas tout à fait penser mais l'intention était là.
Mais voilà, il s'est passé tout cela. Une espèce de salade de fruit de sentiments à l'interieur de ma tête, de mon corps, une bouillie de légumes de ma vie et de mon équilibre.


Durant cette semaine, je me suis disputée avec une amie chère, qui saura que je parle d'elle. Et, cela partait d'un très bon sentiment. Je sais que je ne suis pas la fille la plus raisonnable, la plus diplomate qui soit. Mais, je suis quelqu'un de fidèle et de sincère en amitié. je suis très heureuse que cette amie ait quelqu'un qui l'aime dans sa vie, si cela lui permet de s'épanouir et de combler un trou affectif  causé par sa relation précédente, cela me convient tout à fait. Mais, au regard de tout ce qui s'est passé dans ma vie à moi, cette semaine, et par respect pour moi, qui suis son amie et qui suis une personne avec des yeux et des oreilles.. Ce n'était pas tant demandé qu'un peu de discrétion, qu'un peu de tenue en présence de ma personne et de toutes les autres qui devaient se joindre à ce repas. Je n'avais rien contre le fait qu'il vienne, il finira par faire parti du groupe s'il a envie de s'y intégrer.
Je ne voulais vraiment pas que cela fasse tant d'histoires. Et, je n'avais pas envie de parler de tout cela, j'avais juste envie d'oublier. Honnetement, mieux valait un message un peu trop franc qu'un commentaire de ma part durant le repas, que je n'aurais pas manqué de faire et qui aurait été bien plus embarassant et blessant..
Je ne suis pas parfaite ou sans failles. J'essaie de faire de mon mieux pour faire les choses bien mais parfois, ce n'est pas le cas. Je n'y peux rien.


J'en arrive maintenant à la partie la plus personnelle et la plus gênante pour moi.
Ce méli-mélo a déclenché une crise de confiance à l'interieur de ma tête. Le genre qu'on aimerait pas vivre à ma place. Je ne suis pas comme A., je ne parle pas de ma pathologie. Je suis finalement bien plus secrète que je ne le croyais par rapport à cela. Je ne suis pas au même niveau qu'elle non plus, et notre pathologie,  bien que de la même famille ne se manifeste pas de la même maniere.
Cela fait trois ans que je me bats, trois ans que j'évolue, que je tente encore et encore. Je me monte et que je redescends, que je remonte pour m'écraser plus violement encore.
Et depuis le 7 Janvier, j'ai décidé qu'il en était vraiment assez. J'ai completement arreté de provoquer mes vomissements, et j'essaie d'avoir le maximum de contrôle sur mes crises qui deviennent de plus en plus rares mais qui restent une part d'une maladie, d'une vraie pathologie, pas d'un fantasme ou d'une crise d'adolescente du : je suis troooop groosse !
Le problème, c'est que bien trop souvent les gens voient cela de cette manière, comprennent cela comme cela, ou ne le conçoivent pas du tout.
Les fois, où j'ai tenté ces dernières années, de parler de mes TCA ( troubles du comportement alimentaire ) avec des amis.. Ils n'ont pas compris et j'ai récolté des réponses comme:
<< Mais tu n'es pas grosse >>
<< Si tu te trouves trop grosse, mange un peu moins et équilibré et ça ira tout seul >>
<< Tu dois arreter ce n'est pas bien >>
ou
<< Oui, je te comprends, moi aussi je me sens trop grosse, regarde lààà, ça pend >>

Et, je ne peux blamer personne d'avoir réagi comme cela, parce que comme réagir face à une maladie qu'on ne voit pas ( comme l'anorexie qui finit par être visible ) et qui peut s'apparenter aux élucubrations des adolescentes.
Bref, tout cela pour dire que cela fait plus d'un mois que je suis sur la bonne voie mais que toutes ces histoires m'ont fragilisée dans mon rapport à moi-même, dans le regard que je porte sur moi, dans mon équilibre alimentaire. Je fais plus de 10 heures de sport par semaine, de la danse. Et je côtoie des femmes qui sont belles, fines, musclées et talentueuses et cela ne me posait aucun problème avant. Depuis deux semaines, c'est le calvaire. J'ai envie de vomir tellement, je ne suis pas comme elle. Et je serais prète à donner n'importe quoi pour ressembler à ses filles-là, pas parce que je me trouve trop grosse, ou laide ou molle ou quoi que se soit. Je me trouve plutot pas mal, la plupart du temps. Mais parce que j'ai la certitude que c'est ce qu'il faut que je devienne pour être aimée, pour être appréciée. Parce qu'au lycée, j'étais plus comme cela, que le 38 m'allait comme un gant, que j'avais des prétendants et ce genre de choses.
Maintenant, ce n'est plus le cas. Je n'ai même pas été capable de gagner l'amour d'un homme comme D.
J'ai comme le sentiment que je dois être comme ces filles pour être une bonne danseuse, que je dois être comme ces filles pour pouvoir me déplacer sans bruit et aussi disparaitre, ou alors pour briller.
Je vais dire une chose qui va horrifier mes amies mais quand j'ai vu A. samedi dernier, j'ai fait la fille choquée par ses jambes et ses bras si maigres qu'on se demande comment elle peut tenir debout mais en vérité, je l'ai trouvé belle et j'ai voulu être comme elle. J'aurais toujours voulu être une anorexique plutot qu'une boulimique, mais je suis de celles qui compensent par la nourriture quand ça ne va pas et non le contraire. De fait, la relation entre Ana et moi aurait été plutôt conflictuelle.
Et, je n'ai rien de spécial qui puisse me démarquer des autres filles, je ne suis pas si grande que cela, je n'ai pas de jolis seins ou de beaux cheveux. Je sais faire un certain nombre de choses mais c'est toujours de manière générale. Quand je fais rire les autres, c'est de moi et quand ils me trouvent intelligentes c'est parce que je sais des choses que parfois ils ne savent pas. Je fais des études de langues parce que j'aime les langues pas parce que j'ai des facilités, je chante parce que j'aime cela, pas parce que j'ai une jolie voix, je pianote parce que j'aime cela, pas parce que je suis une virtuose. Et il en est de même pour tout ce que je fais.
Je fais les choses avec passion parce que je les aime et non parce que je suis spécialement bonne dans l'un des domaines. Et il faut croire que cela ne suffit pas au reste du monde.
J'ai déja envie d'arreter de parler de cette façon parce que j'ai le sentiment de me morfondre et que je n'aime pas du tout cela. Et c'est aussi pour cela que je ne suis pas du genre à me confier tant que cela... parce que j'ai l'impression de me morfondre et de parler pour rien parce que rien n'évoluera et que de toutes façons, les reactions des autres sont toujours décevantes.


Je crois que j'ai fait un peu le tour,  et que pour une fois, j'ai fait quelque chose d'assez organisé et clair. Je ne suis pas tout à fait satisfaite parce que certaines choses ne sont pas dites ou retranscrites comme elles devraient l'être. Mais mettre des mots sur des sensations, des émotions, n'est pas une chose facile. J'ai toujours eu l'impression que cela dénature, vulgarise, banalise toutes ces choses abstraites.

vendredi 18 février 2011

Audrey S. rocks !

lundi 14 février 2011

-Unintended-

Unexpected reality. 
 I hated you. 






Tu m'as secoué les entrailles, Connard. 




Tout cela pour le plaisir du spectacle, pour faire ce que les autres ne font pas, pour une salve d'applaudissements, pour l'amour d'un texte bien écrit. Je te déteste. 
En vérité, je n'ai pas été en colère tout de suite mais dans l'heure qui a suivi. Quand tu as commencé à lire, mon coeur a fait un bon, comme à l'habitude, plus j'ai tremblé sur mes jambes parce que j'ai trouvé cela si émouvant et si beau et parce qu'en même temps, c'était drôle. Et B. a dit qu'il estimait que j'avais perdu le pari. Comme si cette nouvelle élucubration était une manière de parler de tes sentiments. Et là, la colère a germé au fond de mon ventre, quelque part, floue, hésitante puis plus forte, puis explosive. 
J'ai cru que j'en voulais à B. d'estimer avoir gagné, et ensuite j'ai compris. Ce n'était rien d'autre que la douleur et l'amertume. Je ne sais pas pourquoi j'ai continué d'avoir ce ridicule petit espoir aux tréfonds du coeur. Je ne comprends pas. 


Tout ça, ce n'était que du spectacle, un One Man Show à la M., une French Touch. Un mot pour toutes les filles qui voudraient bien voir que tu es drôle et séduisant et que tu n'as pas froid aux yeux. Bravo, maintenant elles savent toutes qui tu es, maintenant tu peux t'afficher encore et encore, et tenter de les séduire. Parce que c'est ça que tu aimes, séduire encore et encore. C'est si humiliant. J'ai eu envie de recracher mon estomac. J'ai eu envie de te dire combien c'était affreux de te voir parler d'amour, de te voir en parler si bien, avec tant d'assurance et d'humour comme si tu savais ce que c'était qu'aimer. Alors que non, alors que j'ai donné tout ce que je pouvais pour gagner ton amour, que j'en ai hurlé, pleuré et fait des crises parfois. Tout ça, pour cela ? 
Pour une vile imposture dont tu es le fier auteur. Un rasoir contre mes veines pour une relation à sens unique, pour une amitié à sens unique et pour tes mots flanquées dans mes oreilles. 
Le pire reste l'idée de ce pari. J'étais certaine que tu ne ferais rien pour moi, et lui certain qui si et il est tellement convaincu que c'était pour moi. Je n'avais pas pensé une seule seconde que tu ferais quelque chose pour toi à cette fichue Saint Valentin qui précède la Saint Claude.  Parce que oui, c'était pour toi, uniquement pour toi, pour ton propre plaisir, celui de la reconnaissance. Pour un peu plus de fierté, de confiance. Pour un peu d'orgueil dans la boite à gants. 
Et je me sens tellement idiote d'avoir seulement cru qu'il pouvait y avoir autre chose, de croire que tu es une personne admirable. Si bête d'avoir dans le coeur une pointe d'espérance. La certitude que tu peux faire tellement mieux, tellement plus. J'en ai des hauts de le coeur. 
Le pire, c'est que ton texte est bien écrit, qu'il est intelligent, drôle et étonnant. Qu'il est comme toi. Le pire c'est que je t'aime et que je ne te dirais rien. Et que je vais cesser de t'en vouloir. Sale con. 
Le pire c'est que tu es un BG, un de ceux là.. Ceux qui savent à quel moment quoi dire ou quoi faire. Ceux qui nous intriguent, qui nous énervent, qui nous font rire et qui nous blessent tellement plus que tous les autres, même plus violemment que tous ces idiots qui nous veulent pour un nuit, ou pour se prouver qu'ils ne sont pas gays, ou ceux qui s'attachent trop vite et qui nous étouffent.Je ne t'aimais pas pour cela, je t'aime pas pour cela, je ne t'aimerai jamais pour cela. Mais par contre, toi, tu me blesseras toujours, toujours à cause de cela. 
Je frissonne de colère, de douleur, de tout ce que tu veux. Mais ça, ça, tu ne peux pas le comprendre ou ? 
Tu peux compatir quand tu sauras, parce que peut-être que tu sauras, peut-être qu'un jour, tu vas m'en reparler et que je vais te lâcher cela comme un coup de revolver, dirait Cali. Et alors quoi ? 
Je serai plus honteuse encore.

dimanche 13 février 2011

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Je suis fatiguée de n'être pas capable de refermer la tombe.



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vendredi 11 février 2011

-Gordita-



Je suis une nouvelle femme.
De celles qui gardent la tête haute.
De celles qui sont fières.
Le coeur tendre, les mains tendues.
Je serai de ces femmes qui sont tolérantes.
De ces femmes, qui aiment plus qu'il ne le faudrait.
De celles qui se sacrifient par amour.
Une de ces femmes qui écoutent.
Je voudrais être de celles qui ne faiblissent que peu.
Une de celles qui sont fortes en toutes circonstances.
Une femme qui ne baisse pas les bras,
Qui trouve la force encore d'être solide pour une amie, une soeur, un amant.
Je voudrais être une de ces femmes,
Fragile et Forte à la fois.
Parce que ces femmes-là sont si belles.
Elles sont si admirables.
Souvent, elles deviennent des mères aimantes.
Je serais de ces femmes qui pleurent quand le fardeau est trop lourd à porter.
Mais qui le porte toujours avec l'espoir que ce poids ne sera vain.
De celles qui ne cessent de rêver.
De celles qui ne cesseront jamais d'aimer.
Qu seront toujours prête à donner.

Cette femme-là est une femme d'amour.



Je serai aussi malheureusement pour les chats; une herbe à chat.
Une pécheresse, une amante.
Je serai de ces femmes, célébrées pour leur charme.
De celles qui désirent et qui n'en ont pas peur.
Je serai une femme qui sait ce qu'elle veut
Et,
qui sait quoi faire pour l'obtenir.
Je serai une séductrice.
Une de celles qui aiment les hommes qui savent qu'ils ne nous méritent pas.
Une femme qui ne se laisse dicter sa conduite.
Une de ces femmes qui sait par où il faut tenir la laisse.
Je serai désinvolture.
Et je serai luxure.
Je serai l'une des femmes qui ne se laissent piéger,
l'une des femmes qui est le chat quand l'autre est la souris.
Je suis comme H.B dans Cat Woman.
Je serai MIAou.



Cette femme-ci est une prédatrice.



Mais peut-être serais-je aussi de ces femmes passionnées.
Qui ne se laissent pas impressionner.
Une de celles qui disent ce qu'elles pensent parce que justement,
elles pensent.
Une des ces femmes qui est intelligente,
 et que l'on respecte pour cela.
Je voudrais pouvoir donner des conseils judicieux, faire preuve de sagesse.
Etre comme ces femmes qui se sont battues pour une cause juste.
Parce qu'elles avaient quelque chose dans la tête.
Mais aussi dans le coeur,
 et aussi dans le ventre.
Parce que ces femmes ont du caractère, qu'elles ont la passion qui les enflamment.
Je serai de ces philantropes, de ces philosophes, psychologues et
tout ce que tu veux -logues.


Cette femme-là est Farouche.
Cette femme-là est Savante.







A partir d'aujourd'hui, peut-être de demain.
Parce qu'il y a pas que lui qui veuille devenir un meilleur homme.
Nous sommes chaque jour de meilleures femmes.
Et demain et dans une semaine, dans un an, dans 10 ans,
Je serais toutes ces femmes-là.

jeudi 10 février 2011

Always in Love with my shoes.

Ce n'est pas un journal intime.
 Je n'écris pas , juste, les choses comme elles me viennent.
 Pas tout le temps du moins.


Ce soir, je suis une herbe à chat.
J'ai de nouvelles chaussures, encore et alors ?

Ce soir, je suis une herbe à chat.
Devine-moi, dis-moi pourquoi ?


Et ensuite, torture-moi encore une fois =)
 Tu es un chat, Joues-toi de moi.
POw-Wow.

jeudi 3 février 2011

First Love [ Repackage ]

Ignoble que tu es. Ignoble bien qu'affaiblie. Tu es une trainée. Un peu plus chaque jour dans la boue. Un peu plus petite chaque jour. La réalité te fait du mal. Parce que tu vis dans un monde où il faut être coupé de la réalité. Bientot un mois. Un long mois sans toi de manière réelle. Tu n'es plus qu'une représentation, qu'un point de couleur sur une feuille comme une croix à côté d'un point d'une longue liste de choses à faire.
Bientot une autre liste parlera de toi. Une liste qui me rapprochera plus encore de la solution tant espérée, tant attendue. Parce que tu sais, maintenant je n'ai plus besoin de toi. Bien que je sois meurtrie, je n'ai plus besoin de ta protection à double tranchant. Je n'ai plus besoin d'être seule et enfermée pour me sentir bien avec moi-même. Justement, j'ai besoin de cet air du dehors qui s'infiltre dans mes poumons lorsque je cours. Cet air qui manque lorsque je pense à toi. Je soupire de soulagement de réussir à ne pas faire les mauvaise choix depuis peu. Heureuse de réussir à donner une forme agréable à la vie que tu mettais sans dessus ni dessous.
C'est drôle, tu me diras que, le fait de te parler est la meilleure des preuves que j'en ai pas fini avec toi. Pas encore. Non, c'est la vérité et tu as tout à fait raison de me le dire. Mais Rome ne s'est pas construite en un jour. C'est les choses qui prennent du temps à se construire qui sont les plus solides. Dans ce domaine dans tous les cas : parce qu'il n'y a pas de miracles médicaux, pas de cure miracle, solution à tous nos problèmes. Il n'y a que l'espérance et la patience, il n'y a que la souffrance et la persévérance, il n'y a que la force mélée à la faiblesse. On ne tend pas les mains aux ciels en priant pour que D nous lance un mode d'emploi. Les choses ne fonctionnent pas comme cela.


Bientot. Bientot. =)

mardi 1 février 2011

C. voit clair en moi. Je ne m'en cache pas.
Je pense à lui.