mercredi 3 février 2010

Je. Ne. Crois. Plus. En. Rien.
Je n'ai qu'une seule furieuse envie : Danser jusqu'à m'en saigner les pieds, danser à me casser les jambes.
Je n'ai qu'un regret : Avoir perdu ma seule raison d'exister.
D'avoir perdu la seule chose qui importait pour moi plus que n'importe quoi, que j'ai mis de côté pour quelque chose que je déteste. Et voilà,
 6 months and what ?
Nothing else.

On m'a dit qu'il fallait mettre les grosses pierres avant de se faire plaisir avec le sable coulant délicieusement entre ces énormes rochers. J'ai mis un sacré tas de rochers au point de m'en faire une falaise.
Maintenant, ce qui glisse entre les rochers ?
Les larmes de mes regrets que je ravale pour ne pas penser à ce que je viens de perdre.
A ce que j'ai perdu, il y a déja 6 months, et dont je ne réalisais pas la perte.
J'ai mal aux yeux et la gorge. J'ai mal au coeur, mal quand je pleure.
C'est comme si on m'avait arraché un truc, juste là, un truc qui ne reviendra jamais.
Je refuse que mon entérique tire la sonette d'alarme parce que le Begriff c'est justement ce coup-ci ..
 Un leitmotiv oublié , un Leitmotiv qui me murmure d'interioriser.

Tic-Tac.
Je supporte encore, mais combien de temps ?
Quand me rendrais-je compte que j'avance sans pouvoir jamais revenir chercher ce que j'aimais, ce que j'ai bêtement laissé sur le bas côté.

Avant je pouvais me la péter.
Maintenant, je suis une grosse blague.
Demain, je ne serais peut-être rien.


Beh oui, 1 h 15  Fuck Rousseau !
Parce que je suis trop honnête, voilà pourquoi je suis encore debout à cette heure de merde.

Tu te rends compte de ce que j'ai perdu ce week-end ? De ce que j'ai ressenti ?
J'ai perdu ma vie. J'ai perdu ce pourquoi j'avançais.
C'est comme si je m'appelais P. et que je perdais mes cheveux rouges, la photographie et la littérature.
C'est comme si je m'appelais T. et que je devais renoncer à mes ambitions.
C'est comme si je m'appelais J. et que je perdais ma raison exister.
C'est comme si je m'appelais J et que je perdais mes notes, mes gammes, mes vibratos et mon souffle.

C'est comme si après six mois, on vous arrachait la seule chose dont vous étiez fière en vous, et qu'en fait, c'était votre faute à vous et personne d'autre.
Ca me donnerait envie de me jeter d'un pont.
Je le fais pas .... Je me demande vraiment pourquoi parfois.

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