jeudi 26 mai 2011

Jazz actuel. Conceptuellement louche.

lundi 16 mai 2011

Je l'aimais- Anna Gavalda.

 J'ai fini de lire ce bouquin. Et Je me suis sentie brusquée et éreintée, épuisée et déchirée quand j'ai fini les derniers mots.. Une histoire d'amour encore. Une de celles qui est si belle et qui finit si mal. De celles qui nous blessent même quand on n'est amoureux de personne.
Je n'ai pas envie de me sentir comme ça, de sentir les larmes au bord de mes yeux, de sentir mon coeur s'ébattre au bord de ma poitrine.
Et pourtant.

J'ai un peu de mal à comprendre ce que l'amour nous fait de bien. J'ai l'impression que l'amour ne m'a fait que du mal, pour le moment. J'allais excepter la première fois où j'ai vraiment été amoureuse mais quand je repense à toute la douleur qui a suivi tout cet amour. Quand je nous écoute, Jean-Guilhem et moi, parler de ce temps de notre amour et de notre désespoir. De la manière dont on s'est déchiré l'un l'autre. S'être aimés si peu de temps et en être tout de même encore tellement boulversés et blessés des années après, je me dis que c'est la plus belle des bétises qui soit. Une bétise qui laisse une sorte de trace éternelle au fond de l'âme.

Quand j'écris là tout de suite, j'ai le sentiment d'avoir 65 ans, d'avoir eu tant de sentiments et d'émotions déja, d'être usée jusqu'à la corde; alors que ce n'est pas le cas. J'ai encore un millard de choses à donner. Une infinité d'amour, d'espoir et de tout ce qu'on voudra bien attendre de moi.
En vérité, je suis si jeune encore. En vérité, j'a peur de n'avoir pas la force de donner autant que je le voudrais. De trop attendre l'étincelle.
Cette étincelle qui est toujours présente quand j'entends sa voix et quand je pense à lui, ce Jean-Guilhem de mon adolescence mais qui est aussi dans ce feu qui m'a confusé de l'intérieur alors que je me démenais avec David..
Tout ça, ce n'est toujours l'histoire que de trois ou quatre mois... Cela semble si dérisoire comparé aux années qu'il reste encore et pourtant, même une journée peut blesser comme une décennie; ce n'est qu'une question d'espoir et d'engagement. Ce n'est qu'une histoire de foi en ce que l'on vit, de la manière dont on le vit.


J'aime et je déteste l'amour parce que c'est la plus belle et la plus terrible des choses : Comment cela peut-il à la fois nous combler de joie et nous détruire si vite et avec tant d'efficacité. L'amour c'est ce poème .. celui de Louise Labé:


Je vis, je meurs; je me brûle et me noie;
J'ai chaud extrême en endurant froidure:
La vie m'est trop molle et trop dure.
J'ai grands ennuis entremêlés de joie.

Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j'endure;
Mon bien s'en va, et à jamais il dure;
Tout en un coup je sêche et je verdoie.

Ainsi Amour inconstamment me mène;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.

Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.


C'est comme tu dis, le sexe enlève une dimension à l'amour.. à l'amour en tant qu'émotion brute, en tant que concept.. Nos amours lycéens avaient beau être éphémères et changeants, ils étaient naïveté, ils étaient pureté et sentiments, seulement sentiments. Je n'ai pas encore compris comment lier les deux pour créer ce nouvel amour, mélange étrange de coeur et de corps.. J'ai l'impression encore que ça ne se marrie pas correctement, qu'il y a quelque chose de faux, comme si on n'était pas en mesure d'aimer et de désirer une même personne. Comme si l'amour rendait le désir tellement important qu'il en devient difficile... Je n'en reviens pas de n'avoir pas réussi à aimer vraiment et à désirer aussi. La seule fois où je l'ai touché du doigt, avec D, cela n'a été qu'un bref et cuisant échec.
Déja que normalement... Je trouve que le désir à quelque chose d'extraterrestre alors si en plus, il faut mélanger cela à un sentiment purement humain, chimique et que sais-je encore...


Baaah, j'ai lu un livre qui m'a boulversé, une livre pour les femmes et par pour les filles comme moi. Par pour les bouts de femmes. Il n'empèche que cet ouvrage m'a retourné les entrailles et que je ne sais pas trop pourquoi. Je suis une peureuse.. Mais ce n'est pas si grave parce qu'avoir peur, c'est humain.

jeudi 12 mai 2011

Orangerie


- Je viens de me dire que je ferai peut-être une chouette chroniqueuse à la Carrie Bradshow.
Je devrais essayer ça pourrait être drôle -

Lime.

Caramel Chew Chew... Bah, ils ont déja fait mieux.
  Cookie Dough reste imbattue jusqu'à ce jour.
 Il a préféré annuler, enfin reporter..
Du coup, je me suis achetée de la glace..
Dans le genre comportement compulsif, on ne fait pas mieux.
La nourriture vous permet-elle de combler un manque ou une frustration ?
Yes, Captain !
Tant pis, j'ai pris mon pied en mangeant cette glace alors le reste, quelle importance ?
J'ai fait 3 heures de danse aujourd'hui en plus, je peux donc me permettre une petite délicatesse sans m'en vouloir. D'ailleurs, je ne m'en veux plus du tout de manger quand j'ai envie.
Il parait que la privation ce n'est pas bon pour le corps et encore moins pour l'esprit. 
Quand on y réfléchit : Religion du Non, Société du Oui mais non. Il ne faut tout de même pas exagérer. Nous ne sommes pas des objets inanimés. Nous avons tous des désirs, des envies en plus des règles que nous suivons parce qu'elles nous sont imposées par la société ou par nous-même.
Un peu d'air sur terre comme dirait Lacoste.
Take a breath Lady and on the road again !
J'avais décidé de lui parler mais le blabla... ça nous embrouille toujours un petit peu alors. Je dis non.
Ahah, moi j'aime que les choses soient définies. Je ris que la question se pose, c'est un truc de garçon de ne pas définir les relations. Toutes les filles que je connais sauf toi et moi ne se posent pas cette question. Il y a soit quelque chose, soit il n'y a rien. Mais quand elles veulent être en couple, elles n'acceptent rien d'autres et quand elles ne veulent pas l'être, tout le monde est au courant aussi.
Pourtant, nous... On ne se pose encore la question. Définir ou ne pas définir... On se comporte comme un couple mais comme on n'a pas décidé ce qu'on était, on est rien du tout.
Ca sonne un peu comme de la peur.. ca sonne un peu comme : Je ne sais pas du tout ce que je veux, ce que je t'attends, si je suis capable de tenir en couple... j'ai vraiment peur de faire une grosse connerie qui ficherait tout en l'air. DONC, on ne définit rien. On n'a pas besoin de cela quand on est grand.
Vouloir quelque chose de défini, c'est un truc de lycéen..
Je me pose la question, chérie, et en vérité même si on ne décide pas de définir une relation c'est toujours parce que :
1) On a peur de ne pas assurer
2) On a peur de ne pas assumer
3) On ne veut surtout pas avoir à assumer avec lui

Le 3) c'est un peu les  Thomas beau dans le noir et autres demi mesures. Plutot que de dire, non mais il est moche. On dit : Heu...  Il est sympa, il a un truc ou dans le noir, ça passe vraiment.
Et le mieux : j'avais trop bu !

Et  malgré le fait qu'on ne définisse pas.. la relation qu'on entretient avec un garçon a tout de même tendance à mener à quelque chose en fonction de ce qu'on veut au fond..
Par exemple, le mec avec qui on décide de coucher et c'est tout... Beh, la question ne se posera jamais  :Pas de tendresse en plus,  pas de " Tu me manques un petit peu quand même" et autres, mais par contre des blagues grivoises, des " j'ai envie de te toi", des " je voudrais te croquer" et autres délicieusetées.
On oriente toujours une relation même celles qui ne sont pas clairement définies vont mener quelque part ( dans la mesure où quelque part peut vouloir dire dans un mur ).

Alors du coup, mon problème avec R., c'est que je n'ai pas envie de définir la relation en sachant que je ne supporte absolument pas de ne pas savoir clairement où je vais. Et je ne veux pas de discussion "définition" parce que 1 ) j'ai peur de ne pas assurer et 2) j'ai peur de ne pas assurer.
Bon il y a le 4 ) Je ne sais pas si il me plait vraiment ou si j'ai juste envie d'être avec quelqu'un.
Dans ce cas, est-ce que ça vaut vraiment le coup de définir la relation ou pas ?
J'ai déja pris un risque en déclarant qu'il faut goûter avant de dire qu'on n'aime pas. J'aime beaucoup les relations mais lui, bien qu'il ne me déplaise pas.. Il ne m'attire pas tant que cela non plus. Il n'y pas de coup de coeur.

[ Et coup de coeur ne veut pas forcément dire : attirance physique qui aboutie sur une relation sexuelle prématurée. Faux ! ... Enfin, ça peut vouloir dire ça. Mais si c'est le cas, je ne le dis pas de cette manière ]

Bref,  Définir ou ne pas définir ?
Manger de la glace : Bien ou mauvais pour combler la frustration ?
R : Envie d'être avec lui ou juste d'être avec quelqu'un ?


Il faudrait que tu me donnes ton avis sur lui. Mais c'est difficile parce qu'il faudrait que je m'affiche avec lui, ce qui est impossible à cause du 2).  Baah, je prendrais une photo.



Ah au fait, j'ai croisé N., Il n'est pas gay, je lui ai demandé. Par contre, il ne s'est pas du tout offusqué de la question. Il a demandé pourquoi... Alors je lui ai dit qu'un garçon qui semblait parfait ne pouvait pas être hétéro. Il a ri et ses chevilles ont enflés. Alors, je lui ai demandé si c'était un connard et il a répondu qu'il ne répondrait pas : question d'intégrité parait-il.  Bref, il ne veut toujours pas me donner son numéro.. Juste parce que je lui ai rappelé qu'il avait refusé pour m'énerver. ( Il avait oublié : Mon honneteté me tuera un jour )
Ah hééé , tu as raison ce garçon a vraiment quelque chose ( pas dans le sens, il est moche ), il est drôle et interessant. Ce qui est surement expliquable par le fait qu'il ne dit pas grand chose de lui.  c'est certain !

lundi 9 mai 2011

>Car l'amour, c'est pas ce que tu crois. Je suis toujours un peu amoureux de moi !

Mince, je suis une idiote par moments. Je lui ai dit de ces choses ! Je lui ai dit la vérité.
En vérité, je suis effrayée. Voilà tout.
D. m'a bousillé et je ne m'en étais pas rendue compte avant aujourd'hui.  Enfin, avant d'avouer que j'avais peur en tout cas.
Confessions sur l'oreiller... Quelle connerie !
J'avais vraiment eu envie de croire que tout était possible avec D. à l'époque et finalement, même en ayant conscience que je m'étais épuisé dans cette "relation"...  Je me suis éreintée à un point inquiétant. La disparation de tout désir par exemple, la lassitude quant aux hommes, une conscience diffuse de leur existence. Je n'avais même pas envie en fait. Ou, je ne voulais plus avoir envie. Parce que c'est bien moins fatiguant de n'avoir pas à s'engager, à participer, à donner de soi. 
Ma bulle était cicatrisante, protectrice.
Et finalement, bien que je n'ai pas l'étincelle.. Je suis contente de le voir et contente de parler avec lui. Et il me manque par moments, j'apprécie réellement les moments que nous passons tous les deux, même si je préfère ne pas assumer que je puisse prendre gout à toute cette mascarade.
D'ailleurs, mon sale Karma entre déja en action. [ Normalement, le Karma, c'est pas sensé être les forces de l'univers qui s'acharne sur tout pour te rendre la monnaie de ta pièce ? Insupportable, je n'ai pas l'impression d'avoir fait du mal à qui que se soit. =/ ]
Non, je ne vais pas parler du fait qu'il ne sera certainement plus à Strasbourg l'an prochain... Ca donne l'impression que cela m'importe alors que non.

Aujourd'hui, je voudrais redevenir une Samantha Jones.

vendredi 6 mai 2011

The Way.

J'avais décidé de supprimer mon blog et finalement... Je l'ai restauré. Parce qu'il me manquait.
Aujourd'hui, je suis allée m'acheter de nouvelles chaussures avec la petite fourmi.
C'était drôle. Ca l'est toujours avec elle, Je l'aime !
Je suis allée courir, aussi, avec petit F. et c'était drôle de le voir saluer la statue près du Conseil de l'Europe comme je le ferais moi. Drôle de voir son colloc A. se servir des céréales après avec dit aurevoir à une fille qui s'appelle comme moi sauf avec un a en plus, à la fin.
J'ai du mal à me rendre compte que je suis réellement en vacances... Jusqu'aux résultats et à la certitude que je ne passe pas aux rattrapages.
Je me suis fait promettre un compliment et inviter pour un week-end d'animation.
J'attends de voir, je me tâte. Je ne ressens encore rien quand il m'embrasse. Peut-être cela va-t-il changer, ou peut-être pas.  Peut-être ai-je vraiment besoin d'avoir un coup de coeur pour ressentir quelque chose aux contacts physiques. Je suis outrée de la facilité avec laquelle je parviens à accepter de laisser passer le temps et de voir si les choses évoluent. Dégoutée aussi.
Il faut qu'on règle la question des vacances avec les filles.. Parce qu'on ne s'en sortira pas indemne sinon. Il faut se dire les choses.
Je vais retourner à mon livre.
 Thalia n'aurait pas du revenir, elle ne sert à rien dans cette histoire.
Je ne l'aime pas, elle est trop spectaculaire..


J'ai hâte que ma chérie soit aussi libre que moi, parce qu'elle a au moins un milliard de choses à me raconter, comme par exemple pourquoi elle traine avec S. en ce moment... J'ai moi aussi des informations pour elle.. si elle est désireuse d'apprendre ce que je sais.
Olivier a tenté de reprendre contact avec moi, mais j'ai refusé. Je suis fière et aussi un peu frustrée parce que quand même Olivier, c'est Olivier !

Je me suis acheté de nouvelles chaussures et j'ai bien envie que quelqu'un me serre fort dans ses bras.
Je crois que c'est bien parce que j'ai cette envie là... Que j'accepte facilement l'idée d'être dans les bras de quelqu'un pour qui il n'y a encore rien d'autre que de la sympathie.
C'est étrange que l'on puisse passer au dessus de l'attirance parfois. Je ne pensais pas..