mercredi 29 septembre 2010

Sick and Tired.

 Les aiguilles tournent et tournent encore... Je m'arrange pour que tout avance. Tout excepté moi.
Je crains de me battre, crains de mourir au combat. Je n'en sortirai pas.
Mourir au combat, à la guerre, mourir jusqu'à la fin.
Cracher la vie, cracher la vie pour un souffle de mort.  Marcher sur l'espoir, l'écraser, l'étouffer, le briser. Se battre et tomber. Se rendre et tomber. La fatigue, la maladie, la fin... L'habituel combat contre le temps qui passe et qui ne nous laisse pas le temps de devenir autre, qui ne nous laisse pas le temps de la projection vers quelque chose de meilleur. Qui nous laisse des brides ... Hope... de bonheur, d'envie pour plus de naïveté, pour monter plus haut et tomber plus bas. Là, où les sentiments ne sont plus que des mots, là, ils ne habitent plus, ils nous hantent au mieux.  Ces mots, ceux que l'on prononcent pour parler de maux... Voilà ce qu'il en reste : de l'Indifférence, de l'Agacement. Rien de plus, Rien de moins.
Un regard autour de nous, devant ? Non. Derrière ? Pour y voir toute l'énergie introduite dans une guerre, perdue dans la guerre. Un combat de trop ? ET pourtant l'intuition qu'il y en aura d'autres. Contre le temps, contre la vie, contre les autres et contre soi. Surtout.
Et un regard sur les autres, sur leur sourires, leurs baisers. Une envie de les haïr, d'aller leur cracher au visage. L'incompréhension, puis l'impuissance. Un regard puis on ferme les yeux, un mot et puis on se tait. Les maux et le coeur s'enferme dans une tour d'ivoire.
Un regard. Un sourire... Menteur.
La force, la volonté et bonjour le désastre.
Caroline et les éspérances folles.
Une chanson d'Indochine. Un mot de Mickey. Et le Monde s'éteint.
le combat puis la faim. Le combat puis la mort.
Ou bien.
Un combat comme une histoire sans fin.. Un combat où l'on s'épuise, où s'écrase, où l'on s'écrit.. Jamais on ne peut abadonner, jamais on ne baisse les bras et toujours on trouve la force, même blessé, de se relever d'aller plus loin encore. D'aller toujours plus haut. Toujours plus bas..
Et le combat ne s'arrete pas.

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