mercredi 22 février 2012

Cheese..

Surprise, étonnée, estomachée.
 Il l'a laissé. Il m'a aussi dit qu'il était fou amoureux de moi... et ce matin, il est dans le flou le plus complet, il se sent coupable d'être heureux. Il me demande de ne pas trop m'attacher en ce moment. Lui qui me disait Dimanche qu'il était un homme à relations, qui s'attache, qui aime.. C'est le comble. Je suis la seule à avoir le monopole de l'insécurité, je suis la seule qui aie le droit de la distiller par petites doses. Cela lui est interdit, pas dans ma vision de lui et pas dans la vision qu'il donne de lui-même, pas dans sa manière d'être et de se comporter..
Je m'en contre-fiche de toutes ces histoires d'insécurité, je suis l'insécurité, l'instabilité même... Mais je suis prise à mon propre jeu parce que je marche à sa sincérité, à sa fausse innoncence. S'il se joue de moi, il le regrettera.
Je suis une jolie petite menteuse... Incapable d'assumer que je ne veuille pas qu'il se détourne. J'ose lui dire que je comprends qu'il ait besoin de temps et qu'il n'a qu'à le prendre. Je le pensais vraiment au début quand il n'avait pas encore fait ses belles phrases pleines de promesses, ces "mots d'amour". Mais je me laisse déja tenté par tout cela, et pourquoi ? Parce que je suis vulnérable, influençable et que j'ai besoin d'un homme comme lui, enfin je veux avoir besoin de lui.
Je me suis toujours débrouillée seule, toujours et là, je m'ouvre à lui, j'essaie de lui faire peur. Et il ne prend pas peur, il ne fuit pas. Pourtant, le doute l'assaille, la culpabilité, l'incertitude. A-t-il seulement le droit de me jouer les deux cartes dans la même semaine, à une nuit d'intervalle ? A-t-il le droit de me téléphoner et d'écouter mes confessions sur mon problème sans mouffeter et ensuite 9 heures plus tard... Me conseiller la prudence, la distance.
Je ne peux même pas lui en vouloir, s'il partait maintenant, s'il ne voulait que mon amitié... Je ne lui en voudrais même pas.  Malgré cela, il y a tout de même, là, caché aux tréfonds de mon moi, un petit cri d'indignation, un cri du coeur, un cri de rage, qui réclame la justice, qui réclame la décision. Je déteste faire les choses pour rien, je déteste me dévoiler si c'est pour avoir à ravaler ma fierté par la suite, si c'est pour ravaler le gôut de faiblesse qui me donne envie de vomir mon propre être.
Je suis fâchée sans l'être vraiment, je suis déçue sans l'être vraiment... Je suis sous le charme sans l'être vraiment.


Ce matin, c'était nul mais j'ai écrit sans réfléchir:

Keep on dreaming Honey.
Tergiversations insensées,
Dans mon esprit embrumé.
La peur de l'instant T,
N'est plus rien face à l'éternité,
Demain est un félin enragé,
Qui s'apprète à me déchiqueter,
D'une griffe sans doutes aiguisée.
How weird is that, to be scared,
To be flying without wings in the air.

vendredi 17 février 2012

Never needed anybody.

Il va venir, n'est-ce pas ? Je prie pour cela. Que pourrait-il arriver ? Qu'elle arrive pour lui faire une surprise pour lui montrer qu'elle l'aime et qu'elle le remercie d'être dans sa vie? Qu'il oublie qu'il était prêt à faire 300 kilomètres, rien que pour venir me retrouver? A ce stade, toutes les idées les plus saugrenues, les plus idiotes me viennent à l'esprit. J'ai fait le ménage, j'ai fait semblant de n'avoir pas fait d'effort particulier de tenue, de maquillage... de quoi que se soit. Je me sens belle et impatiente de le voir, la peur au ventre d'un je-ne-sais-quoi qui pourrait se passer. S'il venait et qu'il se souvenait qui je suis, ce à quoi je ressemble, mes problèmes et qu'il fuie ? Il pourrait. Il pourrait la préférer à moi. Il pourrait tout et n'importe quoi. En vérité, j'écris pour que le temps s'en aille plus vite, pour ne pas penser à tout ce qui pourrait être ou ne pas être. J'ai peur qu'il trouve ma chambre trop childish, trop fille, trop tout. Peur qu'il trouve que j'ai trop de chapeaux, de vêtements, de parfum, de désordre, d'attentes...Peur qu'il n'en ait pas assez ou trop.
J'ai fait de mon mieux pour tout, ne penser qu'à lui et à lui. Et si j'avais trop de livres, un trop grand ordinateur ?
Je ne voudrais pas avoir l'air trop savante. Après avoir entendu que le mot " implicite" faisait parti d'un vocabulaire savant... On ne sait plus vraiment à quoi s'attendre. Une véritable perte de repères. Je n'avais pas l'impression trop savante mais et si je parlais de façon trop soutenue... Ne s'enfuirait-il pas?


Il n'est pas encore là... Je vais lire, par peur d'écrire des sotises si je continue à bavasser.

dimanche 12 février 2012

Tache de propre.


"Je suis plein du silence assourdissant d'aimer"
Les choses ne se passent jamais comme elles le devraient. J'ai expérimenté cela hier et aujourd'hui une fois de plus. J'ai laissé s'échapper de ma bouche des pensées que j'avais fait la promesse de garder. Les conséquences, je ne les connais pas encore mais peu à peu tout deviendra clair pour moi, comme pour lui.
Ma décision est d'être respectueuse de son rythme parce qu'au final je ne suis pas pressée de gagner. Je suis fatiguée de chercher à gagner, de chercher à séduire et de faire tout le boulot pour la gente masculine. Cette fois, j'en ai déja fait assez. J'ai osé dire ce que je pensais, faire part de ce qui m'aminait et je m'arreterai à cela. Pas question de me lancer dans une quête dont je ressortirais déçue et blessée dans mon amour-propre. Advienne que pourra cette fois. Qu'il réfléchisse, qu'il fasse un pierre, feuille, papier, ciseau pour décider de ce qu'il fera, moi, je ne bougerai pas.
S'il décide que c'est moi qu'il veut, il devra venir me chercher et me prouver que je n'ai pas pêché en lui avouant mon penchant honteux pour lui. Qu'il me montre que je vaux plus que ce que je suis pour le moment.
Il était si étonnée d'apprendre mon interet pour lui... Comme si c'était improbable, comme si j'étais trop bien pour lui. En voilà une chose qui ne m'était encore jamais tombé sur le crâne. Qu'on me trouve un charme fou, qu'on me trouve un charisme incroyable et pas seulement lorsque je chante.
Qu'il se rassure en croyant que ce n'est qu'un fantasme et à la bonne heure, s'il préfère que nous restions des rêves l'un pour l'autre, j'accepterai. Après tout, ce n'est pas perdre que de ne pas vouloir se prendre au jeu.

Il m'étonne, vous savez ? Il détonne de fraicheur du haut de ses vingts et quelques années, avec son sourire et ses idées, avec son oreille attentive aux choses que les autres ne veulent pas entendre. Il est un autre côté des hommes que je n'avais pas encore rencontré. Il est la stabilité, le calme et la sureté. Il a les deux pieds bien sur le sol, avec des appuis solides et il me propose plein d'innonce de partager un peu de sa stabilité avec moi. Il me fait sourire avec ses questions qui tombent juste là où il faut, juste quand il le faut. Il sent les choses mais pas toujours celles qui semblent les plus évidentes.
Et je parle et je parle... je suis sous le charme mais je ne m'emballe pas... pas cette fois. Il y a beaucoup trop de choses en jeu, beaucoup de variables et beaucoup de risques.
Qu'il grimpe à la chevelure jusqu'au balcon et qu'il toque, s'il pense que c'est la bonne chose à faire.
Je suis pour la première fois attirée par un garçon bien, qui n'essaie pas de jouer les gros durs, qui n'essaie pas de faire croire qu'il n'est pas si gentil.

Je ris. Je veux qu'il écrive un poème dont je serais la torture.