dimanche 4 mars 2012

I feel like kicking your fucking ass.

Tribulations.
Hésitations.
Révélations.
Peur.
Peur.
Honte.
Honte.
Honte.

Et je ne sais plus.
Je me sens comme une idiote ce matin.
Je suis habitée du doute, de la peur, de la honte, de l'envie.
D'une certaine manière, je n'ai pas envie de l'écrire mais tout est bien trop encombrant pour que je ne lache pas quelques valises sur cette piste d'atterissage d'urgence.
J'ai dans la tête du Yann Tiersen mais je n'écoute que les chansons tristes parce que les autres me dépriment. Vous savez, cette aigre-douce mélancholia ? Je n'arrive qu'à danser sur les chansons tristes, je n'arrive à écrire qu'avec de tristes mélodies dans les oreilles. Tristes comme un hiver trop long, comme une amitié qui s'étiole, comme quand on ne sait pas par où commencer...
Il est bien là le problème. J'ai peur de ne pas oser, j'ai peur de perdre.
Il est cher à mon coeur, je le jure. Il me fait voyager, il me fait rêver, il me donne envie d'un tout mais quel sera le prix à payer... Comment devrais-je affronter leurs yeux quand ils apprendront que la seule règle existante est celle que nous n'avons pas respecté ?
Tristes comme une plage déserte et froide, comme un air de piano jouée par un amour brisé.

Je me sens sale et salope aussi. J'ai beau me dire que tout cela n'a rien à voir avec moi, que tout devait avoir lieu de toutes façons... Mais sa douleur et son insistance, son désespoir de le retrouver me brise, me fait trembler et fait douter le catalyseur que j'ai été dans cette rupture.
Si elle souffre, c'est parce qu'il a fait ce qu'il devait faire depuis des mois... à cause de moi.
Je ne me sens pas méritante de ses sourires, de ses regards, de ses mots, de ses caresses et de son attachement à moi. Je me sens comme une actrice verreuse, comme une chanteuse opportuniste.
Il me fait briller, il me fait sourire, j'ai confiance en ce " nous" qui n'existe pas entre nous mais qui est comme existant dans nos regards, dans nos étreintes, dans notre complicité et notre envie d'être quelqu'un de fondamental pour l'autre.
Et j'essaie encore de me faire croire à moi-même que je ne suis pas sous le charme de cet idiot ? C'est un amour. Et je voudrais qu'il détruise toutes les barrières, qu'il mette à bas toutes mes névroses, toutes mes peurs et tous mes bloquages.
Je voudrais qu'il soit ce morceau de piano, de violon, de violoncelle ou de que sais-je sur lequel je danserai, comme on danse pour sauver sa vie de la monotonie, comme on danse pour montrer qui l'on est à l'interieur, comme on danse, on chante...

je viens d'être prise d'un irrépressible envie de courir, pour effacer ce que j'ai au fond de ma tête.
Il sera celui qui viendra déméler les fils de laine emmélés dans mon coeur et dans ma caboche dure.