samedi 18 décembre 2010

Jacques Brel.

"J'écris sur ce que j'endure. Les morsures, les blessures. J'écris ma peine, mon manque d'amour. J'écris du coeur mais c'est toujours sur ce que je n'ai pas pu vivre, pas su dire, pas su retenir. J'écris en vers et contre tous, c'est toujours l'enfer qui me pousse. A jeter l'encre sur le papier, la faute sur ceux qui m'ont laissé. Ecrire, c'est toujours reculer l'instant où tout s'est écroulé. On écrit pas sur ceux qu'on aime, sur ceux qui ne posent pas problème... voilà pourquoi je n'écris pas sur toi.
Moi j'écris sur ce qui me blesse, la liste des forces qu'il me reste, les kilomètres de vie manquée, de mal en prose de vers brisés.
J'écris quand j'ai mal aux autres quand ma peine ressemble à la votre. Quand le monde me fait le gros dos, je lui fais porter le chapeau. J'écris le blues indélébile. Ca me paraît moins difficile, de dire à tous, plutot qu'à un et d'avoir le mot de la fin. Il faut qu'elle soit partie déja pour écrire : Ne me quitte pas. Qu'ils ne vivent plus sous le même toit pour qu'il vienne lui dire qu'il s'en va. On écrit pas la chance qu'on a, pas de chanson d'amour quand on en a... Voilà pourquoi , mon amour, je n'écris rien sur toi.... "


J'avais envie d'écrire un peu de Zazie.
Mais je ne me souviens pas de toutes les paroles de cette chanson... Ma préférée, je crois...
Vraiment.


Je ne sais plus vraiment ce que je fais, où je vais. Je n'ai plus envie d'être avec lui.. Mais je l'aime et je le désire. Je ne veux plus souffrir cet amour qu'il ne ressent pas et pourtant, j'agis comme si j'étais prête à souffrir toutes les peines du monde... ce qui est faux.
Je me souviens d'une époque lointaine où j'écrivais comme je respirais....

lundi 13 décembre 2010

Headache. Mes crayons sont usés.

J'ai mal au crane, aux pieds, au coeur. Je me sens lasse, je me sens vide et je regrette déja..
J'avais oublié comme c'est difficile de tout arreter, comme c'est difficile de résister, d'assumer..
Il était tellement plus facile de laisser couler.
Je n'ai pas faim et pourtant, j'ai envie de manger, de manger pour combler, de manger pour oublier.
Manger et ne rien garder pour avoir l'impression que je sais gérer... Mais il ne faut pas rêver.
J'ai beau décider de ne pas pleurer, mes jambes m'ont abandonné alors que je montais les escaliers...
Je me suis laissée tombée, un quart de secondes sur les marches froides et  me suis laissée aller à presque pleurer.


Je voudrais n'être pas celle qui a dit à cet homme ,qu'elle aime tant , que tout est fini. Je voudrais être l'effacée, la silencieuse, la compagne qui se tait et qui ravale encore et encore son orgueil par amour, pour que l'autre reste, espérant qu'il finisse par nous accepter, par nous aimer, par se laisser aller...
Je me sens bête parce qu'en deux mois que peut-on attendre de qui que se soit ?
Peut-être rien... Mais peut-être un petit peu tout de même.

Je l'aime mais je ne sais pas pourquoi.
Je l'aime et j'ai tout de même décider de m'en aller...