mercredi 21 juillet 2010

Film III

A. L'éternel, Le parfait, L'étonnant. L'incroyable. L'intouchable.
A. Rien qu'une lettre, rien qu'un mot, rien qu'un prénom et l'infini.
Je ne trouve pas les mots parce qu'il n'y en a pas. Il n'y a pas de mots mais seulement de la tendresse. Entre nous tous, il n'y a eu que de l'amour, que de l'osmose. Seule la perfection semblait signifier quelque chose.
Voilà ce que nous étions à nous 6. Une perfection et l'Illusion d'un amour éternel, sans limite.
Il existe une histoire sans fin qui ne termine que lorsque l'un de nous renonce à cet amour.  Je ressens la force de ces caresses inexistantes. Les brûlures de cet amour partagé sans l'être jamais.
A.
A.
A...
S'il m'avait accordé ne serait-ce qu'un baiser, j'aurais hurlé à la mort, j'aurais plongé. J'aurais laissé les larmes noyer ce monde, vide sans lui.
Dans ses bras, je ne sais ce qu'était le monde mais il était plus intense que jamais. Je sens la violence me prendre, la rage de l'avoir laissé partir sans avoir pu rien dire, sans avoir pu lui arracher ce qui aurait pu être si parfait entre nous.
Quand A. était à mes côtés, j'avais peur qu'il ne s'agisse que d'un désir éphémère. Maintenant qu'il est loin... Je ressens l'éternel. Je ressens la douleur. L'absence.

Dans ses yeux quelque chose d'inexplicable, une envie de sourire et de disparaitre à la fois.
Une envie d'être et de ne plus être.
N'être qu'à lui. Et la jalousie des autres qui s'aiment et qui se montrent.
Je ne sais même pas si j'étais comme il aime une femme.

lundi 5 juillet 2010

Donnez-moi le chiffre parfait.
La minceur n'est pas un problème.
Tant qu'elle n'est pas maladive.
Je n'ai pas dit Maigreur.

Don call my name, Alejandro, I'm not ur babe, Fernando...

56. L'absolu. Le Parfait. L'Intouchable. L'Inespéré.
LG. Un rêve. Une illusion. Une Douleur.
Le Néant. Espoir Malsain.

Les reportages disent beaucoup de choses drôles et profondément sensées. Voilà qui est détestable.
Les amants d'une soirée, d'une nuit. Les amants d'un passé. Un drôle de passé inespéré.
N'avoir peur que d'être soi. Se dépasser et tant pis pour la décroissance. Tant pis pour la mesure.


 " Il pleut - C'est merveilleux. Je t'aime
   Nous resterons à la maison :
  Rien ne nous plaît plus que nous même
  Par ce temps d'arrière-saison
  Je t'aime. Oh ! Ce bruit d'eau qui pleure
  Qui sanglote comme un adieu.
  Tu vas me quitter tout à l'heure :
   On dirait qu'il pleut dans tes yeux "

                                     Francis Carco.


 Speechless.